Conversation 49960 - Impossible midrasha?

Chers Rabbanim,

Je commence mon mail par mes plus profonds remerciements pour le travail exceptionnel que vous effectuez quotidiennement pour la diffusion de la lumière de la Torah et des valeurs du judaïsme : KOL HAKAVOD!

Je suis assez désemparée, et ma situation n'est pas facile.
Je ne suis pas juive, et n'ai a ce jour aucune ascendance juive connue. Tombée en amour il y a 3 ans devant Hashem, Sa Torah et Israël, j'aurai pu faire miens les propos de Blaise Pascal au sujet des Juifs: "Ma rencontre avec ce peuple me stupéfie." Depuis, je n'ai eu de cesse de chercher a évoluer religieusement, et si Ruth fut repoussée par sa bru Naomi, je le fus si violemment aussi que je peux aujourd'hui être assurée de ma pleine et entière emouna en Hashem. J'ai tout appris, et seule. J'ai grandi dans un milieu chrétien (idolâtre) mais ouvert et tolérant, je fréquentais une école goy, mon quartier ne compte pas une forte proportions de Juifs. Les chemins furent sinueux et éprouvants, pendant que mes amies goyot qui l'étaient de moins en moins sortaient en boite et achetaient des bikinis, je portais des jupes longues et économisais laborieusement pour me payer des livres de kodesh. En outre, j'ai appris l'hébreu seule (dans un premier temps) et ait cherché a fréquenter la communauté, à me faire accepter, non pas comme juive ce que je récuse fermement, car juive, je ne le suis pas encore, mais comme amie du judaïsme et potentielle future bat Israel. Ce fut long, mais ma situation s'améliorait. Cet été, j'ai participé au volontariat civil en Israël. Pleine d'espoir et en classe de terminale (j'ai bientôt 18 ans), j'ai des le début de l'année choisi de faire un séminaire l'an prochain en Eretz. J'ai été encouragée par les jeunes filles actuellement dans des midrashot ou des jeunes gens ayant effectué leur alyah. Meme mes parents n'y étaient pas opposés. Mon choix se portait sur la Mi'hlala a Bait vegan. Mes ambitons furent decue lorsque j'appelai le Rav Levi, naive et optimiste, pensant qu'avec mes notions de kodesh et d'ivrit (qui sont, sommes toutes, bien faibles) je pourrai etre acceptée. Gentiment, le Rav me fit comprendre qu'ils n'acceptaient pas les non-juifs. J'insistai doucement, sans résultat. On me dit de me convertir d'abord, mais c'est impossible. J'ai le bac dans quelques mois, et je souhaite plus que tout intégrer une midrasha l'année prochaine, donc ma conversion ne sera que tres superficiellement engagée (en effet, actuellement, aucune démarche officielle n'est engagée, je souhaite sortir rapidement de ce lycée opressant). Je vous laisse imaginer l'ampleur de ma deception... Je vis quotidiennement dans la pratique des mistvot et l'étude, et ne souhaite qu'une chose : evoluer dans un milieu de Torah et de Tsniout.

Bien que mon choix portait sur la Mi'hlala, je suis ouverte a toute proposition d'étude en midrasha et si je vous écris, cest car les ultimes propos du Rav Levi étaient "aucun séminaire ne vous acceptera"... n'y a-t-il donc aucun espoir ?
Je sais que le rav Kling (que j'admire beaucoup!) dirige Hemdarat Hadarom, le programme me plaisait avec une seule ombre au tableau : sa situation géographique, au sud et tres excentrée, alors que j'aimerai, si possible, être à Jérusalem. Pouvez-vous m'aider ? Est-il possible que je participe quand même a un séminaire ?

Il est dit dans Amos 5, 4 : ditchouni vi'héyou , "recherchez-moi et vous vivrez".

Je vous remerciant de l'attention que vous porterez a mon courrier, parfois peut-être maladroit et brouillon, mais animé de bonnes intentions.

Kol touv!

suite à la question 49960 :
la première des choses à faire c'est de contacter le beth din pour demander ta conversion; sinon comment veux tu être prise au sérieux si tu n'as pas fait le premier pas de l'engagement ? ma fille était au séminaire "la source" à Jérusalem et elle a connu une jeune fille en cours de conversion. Ne perd pas courage.
Behatslaha !