Conversation 51835 - Cohen et fille d'un non-juif
Bonjour,
je suis Cohen, et je désire me marier avec une fille don le père n'est pas juif .
ma fiancée ne porte pas le nom de son père et n'a jamais vécu avec.
elle pratique le judaïsme (shabbat , yom tov...)
dans mon cas, y a-il une solution ?
notre mariage étant programmé en décembre Bh, nous avons appris par le Rav Tordjman qu'il est pas possible de célébrer notre mariage.
en Israël nous trouvons des couples du même problème, qui se sont marié.
(le mariage serait-il possible en erets) ?
à New York on m'a dit qu'il n'y avait pas de problème pour me marier.
à paris selon certaines personnes il serait possible de se marier en perdant son statut de cohen.
Nous somme aujourd’hui en 5770, et D… seul sait tous les mariages mixtes qu’il y a pu avoir.
Pensez-vous que mon statut de Cohen est réels ?
Pensez-vous que le Cohen qui vous bénit 3 fois par semaines est encore Cohen selon la halakha?
Si nous n’avons pas ces certitudes, malgré la confiances que nous avons envers nos ascendants,
Pourquoi refuser aujourd’hui ce mariage ?
Je suis juif, ma fiancée est juive, et notre vie se base sur la Torah et ses Mitsvots.
Merci.
De bonnes nouvelles.
Mickael Cohen.
Le grand Rabbin d 'Israël le rav Amar permet une telle union si vous vous êtes déjà fiancés (il s'appuie sur la déscisions du rav Chalom Messas Zal). Il est donc très probables que vous puissiez vous marier en Israël sans perdre votre titre de cohen (que vous ne pouvez remettre en question sans preuves). Pour les enfants d'une telle union il existe une discussion entre les décisionnaires quant à leur statut (sfek hallalim ).
Mazel Tov
Bonjour,
Par rapport à la réponse à la question 51835, la réponse peut-elle s'étendre au cas d'un cohen qui se marierait avec une divorcée ?
Dans l'attente et en vous remerciant
Cordialement
Absolument pas.
Se marier avec une femme divorsee est un interdit de la torah sans aucune discussion, alors que le cas de la premiere question (fille d une mere juif et d'un pere non-juif) pour certains il s'agit d'un doute pour un interdit derabanan (par decret rabbinique)- d'ou la distinction s'ils sont deja fiances ou non.
chalom