Ça marche comme ça?

Sam947
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dim 21/08/2016 - 23:00

Bonjour Rav ,

Je ne comprends pas bien pourquoi le Kitsour Choulkran Aroukh évoque ce cas sachant qu'il n'est pas appliqué (ou applicable) ?

En effet le Choulkran Aroukh Yoré Déa pg 268 alinéa 7 précise que l'on peux convertir un enfant en bas âge et de ce fait cela voudrait dire qu'on converti une femme (ainsi que son enfant) sans autoriser cette femme a se marier avec le mari avec qui elle à eu cet enfant ?

Je parle de mon cas personnel où ma grand mère maternelle à été converti par le Grand rabbin Ernest Gugenheim zatsal (au consistoire de Paris) et que ma mère a aussi été tremper au Mikvé à l'âge de 10 ans.

Ma grand mère a par la suite été marier ( religieusement cette fois ci ) avec mon grand père .

Les conversions de ce style sont tous toutes considérées comme " à postériori "?

Etant un juif qui consacre une partie de mon temps à l'étude de Thora j'ai parfois du mal à comprendre le subtilités identitaires des conversions .

Je comprend qu'on puisse faire les choses plus ou moins bien , ce qui implique qu'on soit plus ou moins récompensé en fonction de "l'intention" et de la "concentration" que l'on a eu au moment de faire une mitsvah , mais je n'arrive pas à comprendre ce principe dans le cadre identitaire .

On est juif ou on ne l'est pas n'est ce pas ?
Comment peut-on être juif selon telle opinion et pas trop selon telle autre?

Cela peut être trés perturbant dans son avoda Hachem ( je parle pour mon cas ) .

En vous remerciant de votre réponse

Rav Samuel Elikan
ven 26/08/2016 - 06:55

Shalom,

1. Oui selon le Rav Gantzfried dans le Kitzour Shoulh'an Arouh', cela s'applique a priori, il vaudrait mieux qu'ils ne se marient pas... Mais comme dit, s'il y a un enfant, ce n'est pas la même chose.

2. Le cas personnel que vous nous racontez n'est pas considéré comme une conversion a posteriori, mais le mariage n'a lieu d'être qu'a posteriori. Toutefois, c'est une bonne conversion et de nombreux autres juifs sont dans un cas similaire, il n'y a pas lieu de douter de son identité juive.

3. Je comprends bien votre question et ce que vous pouvez ressentir. Toutefois, si on se convertit comme il faut, on est juif et c'est tout. La question se pose en amont - a-t-on le droit de convertir dans ce cas. Mais même ceux qui pensent que ce n'est pas le cas, une fois converti, et gardant la Torah et le mitzvot, il n'y a plus rien à dire.

Cordialement,