Bonsoir Rav,
Merci pour votre réponse, tout à fait claire.
Sauf que je n'ai pas saisi le sens du dernier paragraphe... ?
Concernant la remise en cause de l'autorité délivrant le Guett.
D'avance toda pour ce complément de compréhension.
Kol touv,
Yaakov ben Asher
Shalom,
Je disais juste qu'il existe une halah'a stipulant que si un guett a été donné par une autorité connue et reconnue, il est interdit d'émettre un doute sur la validité de ce dernier.
En effet, le fait de douter de la validité du guett - remet en cause, d'une part, l'autorité de ce même tribunal rabbinique connu et reconnu, mais surtout, d'autre part, peut créer de nombreux problèmes familiaux et halah'iques, pouvant éveiller notamment des doutes sur l'identité d'enfants nés après ce guett - devra-t-on les considérer comme mamzerim, ou safek mamzerim, car le guett était "douteux"?
C'est pourquoi, pour éviter ce genre de problèmes, on ne remet jamais un guett émis par une autorité compétente, en cause.
Les rares fois dans l'histoire juive ou ce genre de choses ce sont produites, cela a fait beaucoup de mal, à beaucoup de personnes, et c'est vraiment dommage (notamment le Guet de Vienne (1612), le Guet de Londres (1706) ou encore le Guet de Kliva (1767) voire, plus récemment, le Guet de Tzfat (2016)...)
Cordialement,