Conversation 12284 - J'ai comme un doute

Anonyme
Jeudi 25 décembre 2003 - 23:00

bonjour qu es ce qu on appel le" doute" dans la religion juive merci

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 27 décembre 2003 - 23:00

Dans quel contexte avez-vous trouvé ce terme?

Anonyme
Lundi 29 décembre 2003 - 23:00

bonjour en kodech au lycee mon professeur nous a dit qu e d etre dans le doute etait un peché en nous disant par exemple que si on va a la syna le samedi matin et que juste apres on prenait la voiture on est dans le "doute " merci de me preciser ce terme

Rav David Zenou
Jeudi 1 janvier 2004 - 23:00

Desole il vous faudra etre plus clair, le mot 'doute' ne m'a pas l'air aproprie dans ce cas, 'aurais plutot dit 'contradition'.
Demandez donc a votre prof, il sait surement ce qu'il veut dire (c'est un axiome parceque sinon... :-) )

Il parle peut etre du doute au niveau de la croyance. Le doute engendre la faute. Amalek intervient quand le doute vient lui faire de la place. Il attaque alors Israel dans sa faiblesse.

Eric Ophir
Lundi 22 janvier 2007 - 23:00

Bonjour.
N'ayant pas trouvé la réponse à ma question parmis celles déjà en ligne sur le site, je me lance:
Quelle doit être l'attitude à adopter si, au cours de la Amida, un doute me vient à l'esprit:
1. N'aurais-je pas oublié de dire un paragraphe dans la page précédente (de la Amida);
2. N'aurais-je pas oublié de dire une phrase ou un mot?
3. N'ai-je pas écorché un mot dans le paragraphe précédent?

Faut-il revenir en arrière, continuer comme si ne rien n'étais, recommencer depuis le début...?
Le contexte est soit un manque de concentration, soit parce que je confond/mélange deux rites (je suis le rite ashkénaze chez moi, conformément à mes origines, et je vais prier à Shabbat dans ma synagogue, qui est sépharade), etc.

Merci d'avance pour la réponse.

Rav Elie Kahn z''l
Jeudi 8 février 2007 - 12:59

Chalom

La meilleure réponse que je pourrais vous donner est de ne pas trop vous angoisser. Ces doutes en eux-mêmes vous empêchent de prier.
Si dans la lecture du Chema, texte de la Tora, chaque mot a son importance, il n'en est pas de même pour la Amida.
Ecorcher un mot, sauter une phrase ne vous oblige pas à revenir en arrière.
Sauter toute une berakha, si.
Mais en cas de doute, pas de doute: vous n'avez pas sauté, vous n'avez rien oublié. On considère, en cas de doute que vous avez sûrement dit toute la prière comme il faut.

HaNefech
Samedi 8 septembre 2007 - 23:00

Shalom,

Tout d'abord, je tiens à préciser que je recherche pas non plus une solution miracle, seulement une sorte d'"éventuel espoir".

Je me sens atteint depuis une assez longue période du "safek", du doute, comme vous l'avez compris. En effet, à chacun de mes comportement, je doute. Cela se traduit par une grande difficulté à persévérer, à entreprendre, et me contraint trop souvent à rester sur place, à attendre une hypothétique amélioration de mon état.

Il y a également un contexte: je reconnais avoir fait strictement n'importe quoi depuis lonhgtemps, alors qu'en meme temps je sentais la présence divine, sincèrement. Je la sentais de tout mon coeur, et malgré cela, je ne décidai pas à enfin prendre la bonne décision de faire téchouve. Je contre balançcais, je n'étais pas solide comme le roc que D. souhaiterait.

Au fur et à mesure du temps, le doute s'est donc amplifié, prenant une proportion tragiquement large. Je me sens comme handicapé spirituellement, j'ai du mal à me oncentrer, et je ne parviens pas à m'en défaire.

Depuis peu, environ 1 mois, j'ai entrepris enfin la démarche de Téchouva. Et j'avoue que les choses fleurissent de jour en jour dans mon entourage. Ma famille sem et à devenir Chomer Chabbat, ils évitent le lachon arah... et je n'ai pas eu à forcer les choses. En à peine 2 semaine,des progès phénoménals se son-t produits. Dernièrement, meme mon frère médecin, qui ne prend congé qu'à Kippour, envisage également d'étre CHomer! c'est pour vous dire.

Malgré toutes ces améliorations "extérieures", ma situation ne s'améliore pas concrètement hélas, et meme se dégrade si je puis dire. J'commence réellement à avoir du mal à préserver l'espoir. Je ne vais pas jusqu'à reproduire les Aveirot passées, mais franchement j'ai du mal à m'approfondir. De plus j'ai un réel amour de la Torah, j reocnnais parfaitemen,t sa véracité, tout me semble si merveilleux à l'intérieur; mais ce problème de doute m'empèche absolument de m'y investir, et ce n'est pas par manque de volonté, j'vous assure.

J'ai entendu dire y a peu que la mystique juive faisait un rapprchement entre Hamalek et Safek, par rapport à la guématria.
De fait, j'auraio aimé savoir comment le peuple juif, après ces aveyrot et l'arrivée d'Amalek, a réussi à s'en défaire enfin pour pour perséverer au niveau spirrituel.
Merci également pour votre site, innomablement utile à l'ensemble de la Communauté.

Cordialement.

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 25 septembre 2007 - 02:48

Chalom

Il faut persévérer dans la voie que vous avez choisie. Vous ressentirez encore souvent des difficultés.
Nous passons tous par des hauts et des bas, et tout ne marche pas toujours comme nous le voudrions.
L'essentiel est de ne pas baisser las bras, de persévérer et de faire usage de volonté.
Pour progresser il faut étudier et appliquer ce que l'on étudie.
Il faut aussi de la force de volonté, pour appliquer ce que l'on étudie.
Et fréquenter des personnes qui elles mêmes ont les mêmes aspirations spirituelles que vous.