Conversation 19523 - Au commencement, il y eut l'anagramme

NathanninNathan
Jeudi 7 octobre 2004 - 23:00

Rav Yakar,

(Pour une fois que mon étude est en phase avec la Parasha hebdomadaire)"j'ai" remarqué (entre guillemets, parce que je ne suis sûrement pas le seul...) que le mot bereshit, surtout non ponctué, avait une foultitude de lectures possibles (bara shit, bien sûr, mais aussi bar ashit, be rashit,...) sans compter les anagrammes (brit esh, beit rosh ou beit Asher, ou beit osher, sheer bait, shir tavo, ashev rit, et j'en passe)
Comme, encore une fois, je ne suis sûrement pas le seul à l'avoir remarqué, et que n'importe quel enfant peut le faire, alors à plus forte raison nos Sages, ceux-ci ont-ils estimé que c'était significatif, ou que c'était vraiment faire mumuse en dénaturant le texte?

Shabbat shalom

Rav Elyakim Simsovic
Vendredi 8 octobre 2004 - 23:00

Il ne suffit pas qu'une lecture soit possible pour être pertinente. Et on n'en apprend jamais rien, même quand elle est pertinente. Elle souligne seulement le fait qu'un enseignement donné par ailleurs avait déjà sa possibilité inscrite dès le commencement. Les Tiqouné Zohar nous donnent 70 lectures du mot Beréchit. Certaines de celles que vous avez évoquées y figurent.