Conversation 19867 - L'homme cree par etapes

NathanninNathan
Lundi 25 octobre 2004 - 23:00

Une autre question à propos du verset Ber 2 :7. J’avais lu la chose suivante sur lamed.fr :

“Une métaphore, empruntée au Midrash, nous permet de mieux percevoir le phénomène de la vie: nos Sages ont comparé l'insufflation de la vie dans Adam, le premier homme (Genèse 2, 7), à l'action du souffleur de verre. L'air que l'ouvrier introduit dans le verre se divise en trois parties, liées l'une à l'autre, sans solution de continuité: une première partie est entièrement dans le récipient, une deuxième se trouve dans le tube intermédiaire, la troisième partie demeure dans la bouche de l'ouvrier. Et il s'agit, de bout en bout, de l'air qui appartient en propre et entièrement au souffleur (Sanhédrin 91a).”

Serait-il possible que Dieu Ait insufflé à Adam les différents niveaux de l’âme (nefesh, roua’h, nefesh, etc.) d’un seul coup, mais sur une période de temps plus étalée que ce qu’on comprendrait en lisant superficiellement le verset 2 :7 ?
Je sais que la Tora ne s’occupe ni d’évolution, ni de chronologie, et que son vrai message n’est pas là, mais bon, ce que j’écris serait-il envisageable ? Ceci expliquerait l’évolution, et cet autre passage du traité Sanhédrin que j’avais lu sur votre merveilleux site (3367)

Le Rav Yossef Gaon (Il y plus de 1000 ans!) écrit : "En première heure, l'homme fut pensé, en deuxième heure il fut créé. Il fut alors un golem, il avait le souffle de vie comme les animaux...
Le talmud (sanhédrin 38b) continue et dit: "nous disons qu'en deuxième heure il fut un golem, en troisième heure ces membres s'étirèrent et en quatrième heure il lui fut insufflé une âme". Il me semble que par âme il y a allusion a l'intelligence, mais un souffle de vie il a eu déjà comme golem"

Quand on sait ce que signifie une heure chez nous ! Et je ne parle pas seulement du Roi David ! :-)

Rav Elyakim Simsovic
Dimanche 12 décembre 2004 - 23:00

Pas grand chose à redire, si ce n'est qu'il ne faut pas en tirer des conclusions trop hâtives. Il faut laisser le blé mûrir avant de le faucher, sinon de pas graine digne de ce nom, pas de farine et pas de pain.