Conversation 20921 - De plus en plus strict

benz
Mercredi 15 décembre 2004 - 23:00

bonjour

avez vos entendu parler d'un groupe italien isolé qui est devenu juif.
comment se nomme ce groupe.(reportage ARTE france il y a 10 mois environ)
qu'en dites vous .
cacher ou pas cacher.?
l'amour de D n'est il pas la valeur fondamentale?

que penser des exigences actuelles au regard de la phrase Hillel qui dit quand on lui demanda de résumer la Torah sur un pied
"ne fais pas à autrui ce tu ne voudrais pas qu'on te fasse" , (vas et étudie)

que pensez des égarés (juifs à qui il manque une part de judaisme) qu'on repousse face au parcourt du Rech Lakich?
que pensez de son beau frère qui ne l'a pas jugé et l'a accepté?

que penser de la méthode actuelle quand nos sages et nos décisionnaires connaissent ces histoires mieux que la majorité.

D n'est il pas le seul juge? enfin vous voyez ce que je veux dire.

je souhaite simplement comprendre pourquoi nos BD sont plus strictes que nos anciens dont ils sont sensés diffuser les enseignements.
l'enseignement serait il selectif au fil du temps?

ruben benz

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 18 décembre 2004 - 23:00

Je ne sais pas de quel groupe vous parlez. Après la Seconde Guerre Mondiale un village italien s'est converti, le village de San Nicarno, si je ne me trompe pas.
Il faut faire une distinction très nette entre les deux parties de votre question.
Concernant les juifs de naissance, il faut faire tous les efforts possibles pour leur faciliter le retour. La Guemara nous parle de dérogations faites pour permettre le repentir aux voleurs, par exemple.
La questions des personnes désirant se convertir. De l'histoire de Hillel que vous citez, on apprend que la conduire à adopter face à des candidats à la conversion est laissée à l'appréciation des rabbins qui doivent vérifier chaque cas.
Malheureusement, l'expérience nous enseigne que de nombreux candidats à la conversion, probablement la majorité n'ont pas l'intention de mener après leur conversion une vie conforme à la Tora et la Halakha.
D'où l'approche souvent suspicieuse des rabbins que vous critiquez.