Conversation 29512 - Remèdes contre l'hérésie
Bonjour je m'appelle Yonah ben Frima, j'ai étudié a jerusalem dans la yéchiva de or grabriel avec le rav barkats et le rav el kabach en février 2005
aprés avoir fais le tour d'Israel et aprés avoir donné énormément a la tsdaka avec mes modestes moyens et aussi aprés avoir visité les tombeaux des tsadikims en Galillée et aussi aprés mettre rendu plus de 40 fois au kotel ( en discontinu) je me pose la question vais je un jour etre exaucé, car je l'avoue je suis retourné en france depuis peu et je ne vois toujours pas le fruit de mes prières , pire moi qui prie tous les soirs et écrit meme des poèmes pour H.achem et essai de pratiquer un judaisme corecte. je l'avoue les temps sont durs pour moi.
je suis d'une chose c'est que la prière ( sauf libre) me rend hérétique aujourd'hui , la torah me serai t - elle interdite? pour un temps? pour combien de temps?
oui je suis bien juif j'ai mon certificat de judaité , ma famille a été emportée par l'holocauste pendant la guerre.
Mais je suis d'une chose mes ancetres veillent sur moi , par contre je ne sais pas toujours déchiffrer les signes que la vie me donne parfois.
Donc ma question le remede pour contrer l'hérésie dans la torah.
merci
Par deux fois, dans votre texte, un mot qu'on attend d'après le sens de la phrase est absent. C'est deux fois le même mot. Son absence infirme à mon sens l'affirmation portée par la phrase. Cela demande donc réflexion précisément dans les domaines visés par ces affirmations.
Nous ne sommes pas des thaumaturges, et nous ne pouvons donc pas vous en dire beaucoup plus. Je rappellerai toutefois que Dieu est dit "entendre les prières de toute bouche" (choméa tefilat kol peh). Entendre, pas nécessairement exaucer. Ou du moins cela veut-il dire que les prières sont engrangées dans la mémoire infinie de Dieu et qu'Il attend, peut-être plus impatiemment que nous, que nous ayons obtenu le mérite de pouvoir être exaucé.
Mais attention. La religion du donnant-donnant, ce n'est pas la religion d'Israël, c'est celle de Rome. Cela s'appelait en latin "do ut des" je donne (ma foi) pour que tu (le dieu) donne (ce que je demande).
La religion d'Israël c'est : je fais quant à moi ce que je dois faire et que Dieu fasse Sa volonté selon Sa sagesse.
Personne n'a jamais prétendu que c'était facile. Mais malgré les malheurs individuels et collectifs, les pogromes et le reste, du plus grand au plus petit les Juifs répètent chaque matin : "quel bonheur pour nous, que notre part est bonne et notre sort agréable et qu'il est beau notre héritage, quel bonheur pour nous lorsque tôt levés et tard couchés pour la fréquentation des maisons de prières et des maisons d'étude nous unifions Ton Nom deux fois chaque jour avec amour en disant : Écoute Israël Hachem notre Dieu, Hachem est Un".