Conversation 3127 - Les femmes et les enfants d'abord

Anonyme
Mercredi 18 décembre 2002 - 23:00

Je vis en Israel, et a l'ecoute des informations en vue de la prochaine guerre contre l'Irak ( bombe chimique biologique...), il me tente d' envoyer ma femme et mes enfants en France.
Sachant qu'il y a un danger evident (sacanat nefachot) et que les femmes et les enfants ne seront d'aucune utilite en cas de guerre, est il permis de sortir d'Israel?
Que disent les gdolims sur ce qui se passe ?

Rav S.D. Botshko
Mercredi 18 décembre 2002 - 23:00

Lisezla réponse du Rav Bendavid sur une question semblable. Il s'agit d'une longue réponse très fouillée et qui vous donnera beaucoup d'informations sur ce sujet aisni que l'opinion des décisionnaires de notre temps qui non seulement autorise d'habiter en Israël mais aussi en Judée Samarie.

J'ajouterai un point qui se rapporte plus spécifiquement à votre question.

Votre question ne peut pas être traitée comme toute question que pose un individu qui habite en diaspora et qui demande à un Rabbin quelle ville choisir pour habiter. En effet, sa question est personnelle et ne regarde que lui-même. Alors, bien entendu qu'il habite là où c'est le moins dangereux. Mais en Israël nous sommes des mailons de la collectivité d'Israël. Si vous avez le droit de mettre à l'abris vos enfants en dehors, tous les juifs auraient la même autorisation. Les ennemis n'aurons lême pas besoin de nous faire la guerre. Nous aurons dégerpis comme des rats. Si tout le monde ne peut pas partir, alors personne n'a le droit de partir.

Rappelons-nous l'histoire d'Elimélé'h dans le livre de Ruth. Il quitte Israël lors d'une grande famine. Il se rend dans le pays de Midian où il va mourrir jeune et où ses deux fils vons périr à leur tour, laissant leur femme des veuves esseulées. La guemara s'interroge pourquoi une si grande tragédie a frappé cette famille et elle répond: parcequ'ils ont quitté Israël.

Certes, je comprends votre angoisse, vous n'en aurez que plus de mérite de résister à la tentation de quitter le navire. Mettons notre confiance dans le D-ieu d'Israël.