Conversation 31762 - Bouddha, la mezouza, mon pere et moi

Bonjour,
Je suis en cours de conversion auprès de la communauté de Lille et je remercie d'ailleurs la bienveillance de Monsieur le Rabbin Elie Dahan.
Quand on entre dans une nouvelle famille, on se retrouve comme un enfant qui s'emmerveille pour chaque choses, chaque paroles et qui ne cesse de toujours dire " mais pourquoi?..." En tout cas j'y trouve joie de vivre et beaucoup d'aides intellectuelles et spirituelles à vivre intimement mon Judaisme. Pour ne pas submerger le rabbin, j aurais deux questions pour vous :
- conscient qu'il fallait se séparer des objets chrétiens, je me demandais si ce n'était pas une faute de garder des antiquités bouddhistes qui représentent des divinités paîennes même si je n'en connais pas le nom exacte et qu'elles n'ont jamais servie à l'idolâtrie...En résumé, est-ce l'objet ou l' action de l'homme qui donne un sens idolâtre ?
- de par mon statut, ai-je le droit d'acheter une mezouzah et son rouleau tout en attendant de la fixer car je voudrais que cela soit mon premier acte en rentrant chez moi dès ma conversion confirmée? De plus je porte sous ma chemise le tallit qatan, mais en ai-je le droit? Il m'aide à vivre dans le respect de D. et à m'impliquer dans mon judaisme.
- ma dernière question est plus douloureuse: mon père à qui je dois respect et que j'aime en tant que fils, se fourvoie dans un antisémitisme éhonté. Il se moque des victimes de la Shoah et j'en avais les larmes aux yeux, ai-je le devoir de le ramener vers plus de bon sens ou de le regnier?
Merci ,