Conversation 33096 - Mieux vaut deux fois qu'une

Ménahem358
Mercredi 6 septembre 2006 - 23:00

chalom
au début du 5eme chapitre de la masséh'et brah'ot daf 31a au début rav Amnouna Zouti a la demande des sages qui demandaient un chant a dit :"malheur a nous qui allons mourir ,malheur a nous qui allons mourir" pourquoi l'avoir répété 2 fois ??1 seule ne suffisait pas ??
merci d'avance

Benjamin Sznajder
Lundi 11 décembre 2006 - 06:47

Dans un chant, on "scande" ce que l'on dit, non?

Bien cordialement.

kohelet
Mercredi 10 janvier 2007 - 23:00

[suite cheela 33096]

On scande, ça oui. Mais pas deux fois. 10 fois ! 50 fois ! La guemara serait-elle avare, au point de ne pas scander un peu plus ?

Plus sérieuseument, j'appuie la question de Ménahem358 : la Guemara est une partie de la Torah, dont chaque mot a une importance. Aussi, auriez-vous peut-être un complément d'information ?

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 16 janvier 2007 - 08:17

Chalom,

Vous faites erreur.
Le Talmud n'est pas comparable à la Tora, et s'il est vrai que dans cette dernière chaque mot, chaque lettre a son importance, ce n'est pas le cas du Talmud.
Rav Haï Gaon écrit que les textes haggadiques du Talmud ne font pas obligatoirement autorité. A plus forte raison le texte que vous citez qui est une improvisation faite par des invités à un mariage. Ce texte ne présente aucune espèce de sainteté, et il n'est vraiment pas nécessaire d'approfondir pourquoi tel mot a été choisi plutôt que tel autre, et pourquoi cette phrase a été répétée deux fois et pas quatre ou cinq.

kohelet
Lundi 15 janvier 2007 - 23:00

[suite cheela 34711]

Vous voulez dire que la Guemara n'a pas été oralisée puis écrite par roua'h hakodech ?

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 23 janvier 2007 - 15:34

Chalom,

Les Ketouvim (Hagiographes) ont été écrits sous l'inspiration du "rouah' hakodesh"; de l'esprit divin.
Je ne saurais définir exactement ce qu'est le rouah' hakodesh pour répondre à votre question.
Mais il me semble que le niveau d'inspiration divine qui a permis d'écrire la Guemara doit être inférieur à celui qui a permis d'écrire les Ketouvim qui font partie du TaNaKh.
Il n'est en tout cas pas nécessaire de déclarer que chaque proverbe populaire rapporté dans le Talmud est le fruit d'une inspiration divine.