Conversation 34928 - Questions diverses

chbakia
Mercredi 22 mars 2006 - 23:00

Bonjour,
tout d'abord, merci à toute l'équipe pour ce site! C'est formidable! Merci de nous permettre de poser toutes les questions qui nous troublent et de consacrer de votre de temps à des personnes que vous ne voyez pas mais qui attendent de vous!
Pour ma part j'ai 3 questions:
- je suis étudiante en langues étrangères et j'ai très envie d'apprendre l'Hindi, mais sachant qu'une partie de l'Inde est païenne, j'éprouve une certaine gêne. J'ai commencé l'alphabet mais je ne peux aller plus loin sans votre opinion. Est-ce que vous déconseillez?
- concernant les halakhot chabbat, si l'on a l'habitude en semaine de verser l'eau chaude sur un sachet pour préparer du thé, chabbat on doit faire l'inverse (eau ensuite sachet). Mais alors que faire de l'interdiction de colorer le liquide? J'ai pourtant vu de nombreuses personnes froum le faire.
- ma dernière question concerne les brakhot. J'ai été habituée à répondre "baroukh hou oubaroukh chemo" après le nom de Hachem et je continue de le faire mais je remarque que quand je suis invitée dans des familles (je vis loin de chez moi) je suis la seule à le faire par exemple au kiddouch ou à la havdala. Est-ce un tort? Quand faut-il répondre et quand ne pas le faire?
Merci beaucoup pour votre aide!!!

Dr Michael Ben Admon
Mardi 25 avril 2006 - 23:39

Shalom

1, En apprenant cette langue vous n'en accepte pas pour autant les principes paiens qui gerent cette collectivite et qui sont exprimes en hindi. Sinon on eviterait par exemple de parler les langues derivees du latin du fait de sa vaste utilisation en terrain chretien !

2. Le principe halakhique repondant a votre question est qu'il n'y a pas de coloration interdite lorsqu'il est question de nourriture (solide ou liquide). Il est donc permis de verser du the ou sirop dans un verre d'eau. (references: Choulkhan Aroukh Orah Hayim 320, 19; Responsa Yehave Daat 6, 23; Responsa Yabia Omer 2 Orakh hatim 20)

3. Lorsque quelqu'un recite une brakha en pensant a nous acquiter de cete brakha (et on pense egalement a se rendre quite) alors on ne dit pas Baroukh Hou Oubaroukh Chmo ('B.H,O,C,')apres le nom divin. La raison est que cette phrase est consideree comme une interruption. Cette halakha est unanime dans le monde ashkenaze et une grande partie du monde oriental et sefarade. Cependant, l'avis d'un des grands rabbins marocains de notre generation, Rabbi Chalom Messas, est que lorsque que l'on entend le nom divin dans une brakha il faut dire 'B,H,O,C,', meme lorsque la brakha est prononcee pour nous et ceci ne constitue pas une interruption mais une glorification. Les marocains adoptant l'avis du Rav Messas repondent donc B.H.O.C. pendant le kiddoush par exemple.