Conversation 35626 - Des idolâtres???

afikomane
Mardi 13 mars 2007 - 23:00

Bonjour Kvod HaRabanim,
en lisant la reponse a la question 443, faite par le Rav Zecharia Zermati, je ne puis m'empecher de reagir, pour etre sur de bien comprendre sa reponse a la question posee.
Cher Rav, avez vous deja lu une fois les correspondances du Rabbi (Iguerot Hakodech?
"S'adresser à un Tsadik ou lui adresser questions ou prières y compris à Moshé Rabbeinou le plus grand des hommes est un interdit de la Torah, selon moi." ceci sont vos mots. Donc les milliers voire millions de personnes passees devant le Rabbi pour lui ADRESSER des questions sont des idolatres? si je suis votre theorie, le fait que nous vous ADRESSIONS des questions sur cheela est aussi de l'idolatrie?
sachez qu'a aucun moment le Rabbi dans aucune de ses lettres ne se permet de donner un conseil sans evoquer sa source dans nos ecrits. A aucun moment, le Rabbi n'imvoque pas le nom de D. dans ses reponses.
Kol Touv

Dr Michael Ben Admon
Lundi 19 mars 2007 - 10:52

Shalom,

La polemique autour du culte voue a la personnalite du Rabbi n'est pas nouvelle et au sein meme de Habad certains sont retissants concernant certaines actions qui, vues de l'exterieur, peuvent porter a confusion.
La rethorique employee autour des Igrot Kodesh fait partie de ces ambiguites: le caractere 'providentiel' attribue a l'ouverture du livre a la page correspondant a la situation existentielle du questionneur, la reponse apparaissant dans la lettre, le fait que le Rabbi 'recoive' la question, 'reponde' a cette derniere par une action de 'telepathie', - tout cela fait partie des actions qui ont generalement ete attribuees au createur. Ajoutez a cela le fait que des decisions peut-etre graves sont prises sur la base de ce rituel - tout cela peut en effet porter a confusion.
Si ceci est fait par une personne qui se sent proche des enseignements du Rabbi, avec toute l'intention pure du Hassid envers son Rav, ceci ressemble a tout eleve questionnant son maitre - et cela rassure l'esprit critique qui est en nous.
Sans pour autant taxer cela d'idolatrie, on ne peut demander a tous d'y d'adherer.