Conversation 36535 - Colère colérique
Bonsoir,
La Thora condamne la colère trés durement puisqu'elle compare celui qui s'y adonne à un idolatre.
Pourtant nous savons de nos jours que si certaines personnes s'emportent cela peut être du à un déréglement hormonal, à une tyroïde défaillante ou un système parasypathique inhibé.
La personne n'a pas alors un contrôle total sur elle même.
Que dit la loi juive sur un tel cas ?
Comment faire la distinction ?
Merci par avance
Chalom,
Notons d'emblée que la comparaison entre la colère et l'idolâtrie n'est pas explicitée dans la Tora, mais est un enseignement de la loi orale. Ajoutons que ce n'est pas un enseignement à prendre au sens littéral.
La loi n'a rien à dire sur votre question, dans la mesure où personne n'est appelé à être condamné en tribunal pour ses excès de colère, et qu'il n'est par conséquent pas nécessaire de chercher des circonstances atténuantes pour alléger une éventuelle condamnation.
Nous avons tous nos traits de caractère; certains innés certains acquis, certains dont on connaît la cause biologique, dont on l'ignore.
Une conduite normative est exigée de tous, même si pour certains elle exige bien plus d'efforts que pour d'autres.
La propension à la colère ne diffère en rien de tout autre propension, comme celle à la violence, au vol etc.…
Chacun d'entre nous a ses épreuves.