Conversation 41786 - La fourmi et l’aigle

ruth2007
Dimanche 27 avril 2008 - 23:00

Bonjour,

J ai des fourmis dans ma salle de bains ( quel est le rapport avec la torah ? :) et bien le rabbin qui nous dispense nos cours de guiyour nous dis toujours que nous devons nous comporter comme une fourmi en avoir la pesrsistence la volonté si l on barre le chemin d une fourmi elle revient sans cesse ne baisse jamais les pattes :)
La fourmi est elle citée dans la torah , Il me semble que l aigle sympbolise la misericorde car entre une charogne et une bete vivante il preferera se nourrir d une charogne ...
Toda Raba

Jacques Kohn z''l
Lundi 28 avril 2008 - 13:38

1. La fourmi (en hébreu : namal) est particulièrement bien considérée dans le livre des Proverbes :
a. « Va vers la fourmi, paresseux ; regarde ses voies, et sois sage. Elle qui n’a ni chef, ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en été son pain, elle amasse pendant la moisson sa nourriture » (6, 6 à 8).
b. « Il y a quatre choses petites sur la terre, qui sont sages entre les sages : les fourmis, peuple sans force, et qui préparent en été leurs vivres ; les gerboises, peuple sans puissance, et qui ont placé leurs maisons dans le rocher ; les sauterelles n’ont point de roi, mais elles sortent toutes par bandes ; tu saisis le lézard avec les mains, et il est dans les palais des rois » (30, 24, 28).
Berèkhia ha-nakdan, un rabbin exégète du treizième siècle, a reproduit dans son ouvrage Michlei chou‘alim la fable d’Esope dont s’est inspiré plus tard La Fontaine dans « La cigale et la fourmi ».

2. L’aigle (en hébreu : néchèr) bénéficie également d’appréciations favorables :
a. Pour sa rapidité :
« Embouche la trompette ! Comme l’aigle, il fond sur la maison de Hachem, parce qu’ils ont transgressé Mon alliance et ont été rebelles à Ma loi » (Osée 8, 1).
« Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, plus agiles que les loups du soir ; et ses cavaliers s’élancent fièrement, et ses cavaliers viennent de loin : ils volent comme l’aigle se hâte pour dévorer » (Habacuc 1, 8)
b. Pour le soin qu’il prend de sa progéniture :
« Comme l’aigle éveille son nid, plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes » (Devarim 32, 11).
c. Quant à la prédilection de l’aigle pour les charognes, elle me paraît résulter davantage de l’observation expérimentale que de données bibliques.