Conversation 4930 - Lecture de la Meguila par un sefarade

Anonyme
Mercredi 26 février 2003 - 23:00

Chalom,

1) Il est connu que les ספרדים ne récitent שהחיינו pour la lecture de la מגילת אסתר que le soir tandis que les אשכנזים le récitent le soir et le matin.
Il s'ensuit deux questions:
a) Si un ספרדי lit pour des אשכנזים, doit-il demander à un des fidèles de réciter cette bénédiction ou peut (doit)-il la faire lui-même?
b) Si un ספרדי lit dans une communauté ספרדית comprenant quelques אשכנזים, le mieux à faire pour réciter la dite bénédiction est-il de demander à un ספרדי ne l'ayant pas écoutée le soir de la faire ou de la faire faire par un אשכנזי?
Puis il reste à étudier le cas inverse de a): Si le בעל קורא אשכנזי peut ne pas réciter cette bénédiction mais je pense que l'inverse de b) ne se pose pas.

2) Question qui n'a rien à voir avec la précédente: Votre site est formidable mais serait-il possible à l'image de Moreshet d'envoyer les réponses à nos questions par e-mail (en plus de la publication sur Internet)? Cela nous éviterait de chercher tous les jours dans "questions posées.

Kol Touv.

Rav Elyakim Simsovic
Dimanche 23 mars 2003 - 23:00

Bien que la fête soit passée :
1. Il est préférable qu'un des fidèles achkénaze récite toutes les bérakhot le matin, y compris chehe'heyanou.
2. les deux possibilités sont équivalentes.
3. il n'y a aucune raison pour qu'il ne dise pas chehe'heyanou puisque dans tous les cas le chalia'h tzibour dit une bérakha a priori pour s'acquitter lui-même avec l'intention d'acquitter ceux qui l'entendent et il faut donc rappeler cela avant les bénédictions, y compris dans le cas des §§ 1 et 2.
4. Si c'est un chalia'h tzibour séfarade qui lit pour une communauté achkénaze ou l'inverse se comportera pour tous les détails et toutes les bérakhot selon le minhag de l'endroit où il lit et ceci est valable pour toutes les téfiloth de l'année.
5. S'il n'y a pas de minhag spécifique ou que les statuts de la kéhila prévoient que celui qui fait fonction de chalia'h tzibour peut prier selon son propre noussa'h, on est revenu au cas 1 et 2.