Conversation 49319 - Léa haïe?

ruth2007
Mercredi 14 octobre 2009 - 23:00

Chalom,

Je m'interroge sur notre mère Leah... Est elle notre mère ou Ra'hel l'est elle plus.
J ai lu que si Yaacov n aimait pas Leah c est parce qu il n a vait pas son niveau Leah represente la spiritualité et Ra'hel la materialité lorsque Yaacov trompée epouse Leah c est hachem qui en décide ainsi et non Lavan même si dans les faits Hachem agit par l intermédiare de Lavan et d ailleurs c est Rahel elle même qui aide sa soeur à épouser Yaacov...
Quelle est la place de Leah dans notre peuple c est bien d elle que descendra le machiah puisqu elle est la mere de Yehuda et c est bien elle qui a les faveur d Hachem puisqu il lui fait enfanter 4 de nos tribus, j ai egalement lu que Hachem permet à Yaacov d epouser Rahel que lorsqu il a atteint le niveau spirituel de Leah et c est a a peu pres a ce moment qu il change de nom. Tout ceci est bien confu j ai peut etre tout melangé mais j aimerai un avis éclairé sur la question je lis et entend beaucoup de choses négatifs sur Leah que sa place et hauteur lui soit rendu ...D ailleurs Yaacov / ISrael est bien entérré près d'elle et non de Rahel cela a t il une signification même s il ne l aimait pas au bout du compte ...

Merci de votre reponse...

Jacques Kohn z''l
Jeudi 15 octobre 2009 - 04:51

Les commentateurs, à propos du verset : « Hachem vit que Léa était haïe, Il ouvrit sa matrice. Et Rachel était stérile » (Berèchith 29, 31), protestent contre l’idée que Jacob aurait pu la détester.

Ils font observer que le mot שנואה (« haïe ») s’emploie, dans le cas de bigamie, pour définir le statut de celle des deux épouses qui est moins « aimée » (אהובה) que l’autre (Voir Devarim 21, 15).

Selon le Or ha-‘ayyim, le mot שנואה désigne ici celui auquel les contemporains de Léa la destinaient, c’est-à-dire Esaü, que Hachem a « haï » (ואת עשו שנאתי – Malachie 1, 3).

Rien ne permet de suggérer que Léa ait occupé une place inférieure à celle des autres femmes de Jacob, et notamment à celle de Rachel.

Quant à l’enterrement de Rachel à Beith Lé‘hem, et non dans la caverne de Makhpéla où sera inhumé plus tard son mari Jacob, il a fait d’elle la consolatrice de ses descendants emmenés en exil (Voir Jérémie 31, 15 et suivants).