Conversation 51545 - Contradictions dans la Tora ?

benpart69
Mardi 30 mars 2010 - 23:00

Shalom rav , voila j'ai discuté avec un historien non-religieux qui ma montrer plusieurs contradiction dans la torah (houmach) et comme quoi la torah a bien était écrite et inventé par l'être humain j'aimerais lui prouver que non , mais je pense commencer premièrement a répondre a ces contradiction mais je n'ai sais les réponse merci de m'aidez , les voila (contradiction) :
_Après que Moshe ait brisé les Tables de la Loi, Qui a écrit les dix commandements sur les nouvelles tablettes de pierre? Dans le livre de l'Exode c'est Moïse (Ex 34,28), alors que dans le Deutéronome c'est hachem (Dt 10,4).
_combien de couples d’animaux hachem ordonne-t-il à Noah de faire entrer dans l’arche? Un seul de chaque espèce (Gn 6,19) ou sept pour les animaux purs (Gn 7,2)?
_Lors de la sortie d’Égypte, les Israélites se sont-il libéré de l’esclavage avec l’accord du Pharaon (Ex 13,17) ou en s’enfuyant (Ex 14,5)?
_Dans le récit du premier chapitre, hachem crée d'abord les animaux, puis les humains ; l'homme et la femme sont créés en même temps (Gn 1,25-27). Le récit du deuxième chapitre témoigne d'une conception plus ancienne, où hachem crée d'abord l'homme, puis les animaux, et enfin la femme (Gn 2,18-19).
Merci . Cette historien est juif cela pourrai lui faire faire techouva !

Jacques Kohn z''l
Jeudi 1 avril 2010 - 01:26

1. Dans Devarim 10, 2, c’est Hachem qui dit à Moïse : « Et J’écrirai sur les tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées, tu les mettras dans l’arche. »
Dans Chemoth 34, 1, Il lui déclare : « Sculpte-toi deux tables de pierre comme les premières, J’écrirai sur les tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

2. Noé a fait entrer dans l’Arche un seul couple de chaque espèce impure, et sept de chaque espèce pure (Berèchith 6, 19 et 7, 2).

3. « [Pharaon] appela Moïse et Aaron de nuit, il dit : Levez-vous ! Sortez du milieu de mon peuple, aussi vous, aussi les enfants d’Israël, et allez, servez Hachem comme vous avez parlé ! » (Chemoth 12, 31). Il résulte clairement de ce verset que Pharaon a chassé de son pays les enfants d’Israël, ce qu’il regretta ensuite : « On raconta au roi d’Egypte que le peuple s’enfuyait, le cœur de Pharaon et de ses serviteurs fut changé envers le peuple, ils dirent : Qu’[est] cela [que] nous avons fait, d’avoir renvoyé Israël de notre asservissement ? » (Chemoth 14, 5).

4. Commentaire du rabbin Elie Munk (La voix de la Thora, vol. I p. 28) :
« Ne pense pas, remarque Bahya, que le créateur ait été amené à changer son plan initial après l’avoir exécuté. Mais notre verset se situe en réalité au début de la création. Dieu créa tout d’abord l’être humain androgyne, l’homme et la femme étant liés dos à dos. (Ceci explique le fait que l’homme, lui aussi, possède des mamelles). Car l’Unité absolue ne peut exister qu’en Dieu seul, mais jamais sur terre (cf. Rachi). Aussi l’Unité du modèle divin se refléta sur terre sous la forme de l’union du double principe mâle et femelle. Mais « ce ne fut que lorsque l’union du ciel et de la terre eut lieu pour la première fois, union qui se manifesta par la pluie (verset 6) que l’union de l’homme et de la femme, modelée sur la nature, eut lieu face à face. Le désir qu'éprouve la femelle pour le mâle ressemble aux nuées qui s'élèvent d'abord de la terre vers le ciel; et, après avoir formé les nuages, c'est le ciel qui arrose la terre. L'homme et la femme ne furent réellement unis que quand ils se regardèrent face à face, et ce fut dans cette union parfaite que naquit le principe médiateur : l'amour (Zohar I, 35a).
Certes, l’homme était capable de se reproduire, même dans sa constitution hermaphrodite, comme le sont également les créatures unicellulaires. C’est dans cet état, primitif, qu’il avait reçu la bénédiction divine : Croissez et multipliez-vous. Mais l’acte de reproduction n’était alors qu’une réaction instinctive, comme chez les animaux. Ce qui manquait à l’homme pour sa perfection était que l’acte fût le résultat de sa libre volonté, issue du sentiment de l’amour. Pour donner naissance à ce principe médiateur de l’amour, Dieu « fit l’être auxiliaire en face de lui », créant ainsi Eve (cf. Nahmanide et Akedath Yitzhak, Chaar 8).
Ce fut l’amour infini de Dieu qui fut à l’origine de la création du monde (Psaumes, LXXXIX, 3). C’est aussi l’amour qui doit faire éclore le germe de la vie humaine et inspirer l’acte de procréation. Plus l’amour est profond, plus l’union du couple procréateur est harmonieuse. Et c’est dans l’accord intime forgé par l’amour que l’étreinte de l’homme et de la femme fait germer son fruit le plus parfait. »