Conversation 6301 - Legitimite des interdits du omer

Anonyme
Dimanche 4 mai 2003 - 23:00

Shalom,
je ne suis pas sur de ce que j avance, mais il me semble avoir entendu, et ce a plusieurs reprises, qu'il etait assour de prendre un deuil alors que nous n en sommes pas obligés ( exemple pour le deces d un grand parent) ou bien de poursuivre un deuil ( exemple, une personne qui est en deuil pour ses parents, ne peut pas prolonger son deuil apres l'année)
Si ceci est vrai alors je m'etonne de toutes les regles du Omer! En effet, nous prenons sur nous plusieurs interdictions relatives au deuil, en souvenir des 24000 eleves de Rabbi Akiva, mais comment ceci pourrait etre PERMIS, compte tenu de ce que je vous ai dit plus haut!
Merci bcp Rav

Rav Elyakim Simsovic
Jeudi 8 mai 2003 - 23:00

a. Il y a une différence entre un deuil privé et un deuil national. Le deuil pour les élèves de rabbi Aqiva est lié à la perte du dernier espoir d'indépendance nationale consécutive à l'échec de la révolte de Bar Kochba contre les Romains en 135, les élèves de rabbi Akiva consituant l'essentiel de ses troupes (rabbi Akiva lui-même ayant été son écuyer).
b. Il y a une différence entre la prolongation d'un deuil au-delà des limites fixées par la Thora et la conduite de deuil renouvelée chaque année au jour anniversaire de la mort (et, s'agissant d'un événement national, durant la période correspondante, car ils ne sont pas tous morts le même jour)