Conversation 65400 - Elloul (Urgent)
Bonjour,
Je me permets de vous écrire parce qu à l approche de Roch hachana je suis paniquée.
Depuis cette année je fais certaines fautes (je ne suis pas capables d' en évaluer la gravité vu qu' on perd en objectivité en cédant, est ce réellement des fautes??) que je n arrive pas à arrêter et ce malgré que j ai conscience que nous sommes en Elloul.
J ai l impression de manière général de glisser loin d hachem alors que je viens d un milieu très religieux (j ai beau lire du moussar , ou écouter des cours j y suis imperméable, sans doute est ce un cercle vicieux, la faute éloigne et l éloignement entraîne la faute)
Mais comment vais je pouvoir me présenter devant hachem au jour du jugement??
J ai honte, J ai peur
Mais visiblement pas assez pour m engager à changer
Que puis je faire?
Je vous en prie aidez moi, c est capital pour moi
Merci
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Question envoyée via l'application iPhone
Nous devons constamment nous remettre en question, mais durant le mois de Eloul, pour ne pas arriver "comme des fleurs" devant D. a Rosh haShana et Kippour, on commence a demander pardon.
Des commentaires expliquent que le rapprochement est reciproque: nous vers D. et D. vers nous ("ani le dodi ve dodi li", verse dont les initiales forment le mot Eloul).
Donc, au contraire, soyez persuadee que D. n'attends que cela, un petit pas de vous, et vous verrez, la distance se raccourcit !!
Un autre commentaire explique le verse de Shir haShirim: "ani yeshena ve libi er": meme lorsque l'on est comme "endormis" notre coeur est eveille: notre ame veut se rapprocher de D.
Et la suite du verse: "kol dodi dofek" (la voix de mon bien-aime se fait entendre). Le commentaire explique que D. nous appelle et nous dit que si l'on ouvre vers lui une ouverture de la taille d'un chas d'aiguille, il ouvrira un passage si grand que pourrait passer un train!
(merci d'etre indulgents pour les traductions approximatives).
Il n'est pas bon de se laisser emporter par des pensees qui nous affaiblissent.
Vous avez en vous la force necessaire pour faire ce pas, pour vous "eveiller".
La peur et la honte dont vous parlez sont bonnes, a condition que vous alliez jusqu'au bout, que vous soyiez honnete avec vous-meme, et que vous ne vous arretiez pas au stade "paralysant", mais qu'elles soient le moteur de votre demarche.
Il n'y a pas que la crainte de D. en nous, il y a aussi de l'Amour. Ce sont des termes et allegories d'amour qui sont employes dans les verses (de Teshouva) que j'ai cites plus haut.
Vous voyez bien que de vous sentir dans la faute ne vous fait pas/plus du bien. C'est parce que nous sommes un corps et une ame, et nous ne pouvons completement taire l'un ou l'autre. Il est donc temps de s'occupper de votre neshama aussi!
Il est aussi ecrit (je ne suis pas sure de la reference): "sheva peamim yipol tsadik vekam", 7 fois le tsadik tombe et se releve.
D. sait que nous ne sommes pas parfaits, que nous tombons parfois, mais ce qu'il regarde, ce sont les EFFORTS que nous faisons, va t'on se relever?!!
meme apres etre tombe? meme apres avoir demerite? malgre l'affaiblissement qui s'en suit?
OUI !!
Il y a certaines choses qu'il faut arreter net !
Il y a d'autres domaines ou l'on avance progressivement...
Vous savez ce qu'il faut faire.
Mais il faut vous aider vous-meme: ne pas vous mettre en situation, vous eloigner des personnes qui ont une mauvaise influence, etc...
Il est ecrit dans les Tehilim: "sour meRa, vaAsse Tov".
Il faut s'eloigner du Mal, ET faire le Bien.
Vous devez a tout prix stopper ce que vus savez.
Mais aussi, ajoutez vous une petite chose, a votre rythme, une mitsva.
Pour le Mal, il faut le remettre a plus tard, et encore a plus tard. Car le Yetser hara nous fait sentir une sorte d'urgence, pour nous empecher de trop reflechir. Ainsi, on le casse.
Pour le Bien, c'est l'inverse: il faut etre "rats catsvi" (courir/bondir comme une gazelle).
Et vous verrez, le cercle vicieux negatif dont vous parliez marche aussi dans le bon sens!!
Behatslah'a.