Conversation 70128 - Ne pas confondre zona avec...
Une femme qui aurait eu une relation intime avec un non juif serait elle considérer comme une prostituée selon la thora?
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Le cohen a l'interdiction d'épouser une femme divorcée, une femme "h'alala" (née d'une union interdite avec un cohen) une femme "zona".
Cette question soulève souvent des polémiques , liées à une interprétation erronée de la Torah. Les lois de la kedoucha" du cohen ne proviennent pas d'un jugement sur les personnes ou sur les situations ,elles organisent une vocation , une fonction et une représentativité.
L'interdiction pour les cohanim d'aller au cimetière,l'interdiction qui leur est faite d'épouser certaines personnes ne doivent pas être interprétées hâtivement.
Le cohen ne doit pas épouser de femme divorcée, de femme h'alala (femme issue d'une union interdite avec un cohen), il ne doit pas non plus épouser une femme "zona". C'est ce terme qui donne lieu à des incompréhensions.
Paradoxalement, la Halah'a nous enseigne que le terme "zona" dont parle la Torah, ne désigne pas directement la femme faisant commerce de relations intimes.
Mais l'interdiction d'épouser une femme " zona" pour le cohen porte sur toute femme ayant eu des relations intimes avec un homme avec lequel il y a une interdiction de mariage.
Cette définition formelle de l'interdiction de "zona" pour le cohen n'a rien à voir avec un jugement de valeur sur la personne , exactement comme la Torah interdit la femme divorcée au cohen simple et qu'elle interdit la veuve au cohen gadol.
La Torah fixe un cadre qui doit structurer la descendance d'Aharon Hacohen, orienter leur vocation et leur représentativité; chargés de bénir et d'unir les benei Israël en les rattachant à la Torah.
kol touv