Conversation 79742 - Etre identifiable pendant Chabbat !

jbdecb
Mercredi 10 février 2016 - 23:00

Nous avons la mitsva de pikouah nefech qu'on doit aussi s.appliquer à soi-même me semble-t-il . Nous ne devons rien porter Chabal mais supposons qu'en chemin pour la Syna un fidèle soit pris d'un malaise type accident vasculaire qui ne lui permet plus de parler. Les passants peuvent normalement appeler les pompiers et voilà notre fidèle dans un milieu hospitalier sans aucune information sur lui, sans connaître un éventuel traitement pour un antécédent médical important ce qui peut mettre sa vie en danger.un petit bout de papier portant ces informations peut lui sauver la vie avec l'aide d'Hachem. Ne pensez-vous pas que dans le type de société où nous sommes tout moyen qui permet d'être utile dans ces situations urgentes et majeures mérite d'adapter cette rigueur absolu de porter Chabal au moins pour ce qui est essentiel à la préservation de la vie. Une petite fiche avec nom ,numéro
de tel et de sécurité sociale, adresse,traitement en cours et antécédents importants: je peux vous assurer que cela aidera énormément l'équipe médicale pour soigner notre fidèle. Merci de votre réponse.

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Emmanuel Bloch
Jeudi 11 février 2016 - 14:33

Chalom,

C'est une bonne idee en principe, mais les poskim ont determine que les circonstances exceptionnelles de "pikouah nefesh" doivent etre concretement donnees dans le cas present pour que les lois du chabbat, ou toute autre loi de la Torah, soient ponctuellement ecartees.

Si ce n'etais pas le cas, et que l'on suivait votre logique, on permettrait a un etudiant d'ecrire le chabbat pendant ses etudes de medecine, car au bout du compte ses connaissances et son diplome lui permettront de sauver des vies humaines.

Donc, si vous voyez un cas concret de danger de mort, par exemple une personne qui fait un malaise, il est permis (et obligatoire) de transgresser le chabbat pour sauver cette personne. Si le cas est moins concret, comme dans votre hypothese, ce n'est pas permis.

Cf. Noda BiYehouda, Yoreh Deah 210.