Conversation 83502 - Conditions nécessaires à la Téshuva

WilliamB
Dimanche 31 décembre 2017 - 00:17

Bonjour, 

Ceci est ma première question sur ce site et je me dois de commencer par en remercier tous les participants pour leur volonté de venir en aide à tout un chacun. 

Voici ma question (multiple): 

Je lis actuellement un ouvrage concernant la pensée Maïmonidienne. Il y est écrit que Maïmonide ajoute aux prescriptions de la Thora concernant la Téshuva - un peu à la manière d'un psychanalyste - de verbaliser ses fautes comme point de départ. La verbalisation menant à l'intellectualisation, cela déboucherait donc sur l'étude et au retour concret d'une personne vers le Divin et son prochain. 

Qu'en pense les tenants du Judaïsme actuel, serait-il nécessaire à la Téshuva que l'on instaure des confessionnaux au sein des synagogues ou est-ce que la verbalisation se doit d'être personnelle (face à soi-même)? 

En quoi la verbalisation de la faute est-elle partie prenante de son rachat? L'intellectualisation de la faute ne peut-elle pas se faire par sa simple contemplation? 

Et enfin, quelles sont ces prescriptions décrites dans le Pentateuque et qui réglemente la Téshuva ? (une simple recherche internet ne m'a pas aidé et ne disposant pas de livre de commentaires de la Thora en Français...)

En vous présentant mes excuses pour une question aussi théorique. Je sais d'avance qu'une simple réponse à ce genre de sujet n'existe pas mais je souhaitais en parler afin d'obtenir différentes visions de ce sujet. 

Je tente actuellement de revenir vers D. un peu plus chaque jour, l'ignorance de mes fautes n'est pas seule parmi mes principaux défauts et certains figurent de ceux sur lesquels on ne peut malheureusement revenir. 

Néanmoins, je désire comprendre le cadre Juridico-Judaïque qui entoure le procédé de Téshuva pour l'entreprendre sincèrement et au maximum de mes facultés. 

Merci encore. 

 

 

Rav S.D. Botshko
Mercredi 25 avril 2018 - 22:41

Il n'y a pas de confessional dans le judaïsme.

L'homme est en face de Hachem

 

Il y a trois dimesions dans l'homme, la pensée, la parole et l'acte.

 

Pour la Teshouva, il faut paser par les trois étapes. La bonne pensée en étant dite prend corps dans  la conscience de l'hommeet le changement de comportement en est l'aboutissement. Les trois vont de pairs.

 

Si l'on a fauté envers son prochain, il faudra lui demander pardon