Conversation 90625 - brit bein habetarim
passage difficile a comprendre pour moi ... est il un acte symbolique ancestral,contextuel de l'epoque d'havraham, ou existe t il une reponse plus profonde sur cette necessite de couper une bete pour passer au travers.
entre le sacrifice d'issac, plus tard, et les differents types de korbanot, jamais on ne retrouve dans l'histoire cet acte marquqnt une alliance entre un homme et l'Eternel.
deplus il semble que ce soit le debut de la galout avec l'annonce de l'exil pour les generations futures. donc d'un cote on a une volonte de s'allier et d'avoir une desendance, et de l'autre on annonce le prix a payer par l'exil en terre etrangere, est ce la reponse adequate a l'attente de notre patriarche.
,ercu pour votre eclaircissement
Chalom,
La cérémonie décrite dans Berechit 15, où Avraham découpe des animaux en deux et où la Présence divine passe entre les morceaux, s’inscrit dans une pratique antique utilisée pour conclure des alliances solennelles. Elle est mentionnée explicitement dans Yirmiyahou 34,18 : « ceux qui ont passé entre les morceaux du veau ». Ce geste symbolique signifiait : « Que l’on me fasse comme à ces bêtes si je ne respecte pas mon engagement ».
Cependant, dans le cas d’Avraham, il s’agit bien plus que d’un simple geste culturel ou contextuel. Le passage parle d’une alliance éternelle entre D.ieu et la descendance d’Avraham. Cette alliance est marquée par une révélation prophétique profonde, accompagnée de symboles forts. Ce n’est donc pas un acte qui a vocation à être répété dans d’autres contextes, mais un moment unique dans l’histoire.
Le lien avec l’annonce de l’exil est fondamental. Avraham demande : « Comment saurais-je que je la posséderai (la terre) ? » Dieu lui répond par cette alliance et l’annonce d’un long processus historique : l’exil, la souffrance, mais aussi la délivrance et l’héritage. L’exil n’est pas une punition, mais une étape nécessaire du processus. Le Zohar explique que tout cela est une préparation pour que la descendance d’Avraham mérite la terre de façon éternelle.
Autrement dit, la réponse de Dieu n’est pas en contradiction avec la demande d’Avraham, mais en est la profondeur : tu auras une descendance, elle héritera la terre, mais par un chemin de transformation, d’épreuves et de foi. C’est cela le prix de l’éternité.
Bivrakha.