Conversation 3604 - Femmee enceinte et cycle menstruel

réponse à la question 1:
en cas de saignements durant une grossesse, il faut aller voir son médecin traitant, qui fera un échographie afin de définir leurs provenance et fixer les démarches à suivre. Cela n'est pas toujours dangereux pour la mère ou l'enfant, mais c'est au medecin de prendre la décision et non au rabbin! cependant il faudra prendre conseil avec un rav pour vérifier si ces saignement rendent Nida et si les conseils du médecins ne vont pas a l'encontre de la halakha.

réponse à la question 2:
Une femme enceinte est considérée comme aménorrhée (absence de menstruations) à partir du troisième mois de la grossesse. A partir de cette date, le couple ne doit plus craindre les risques de saignement et il peuvent donc avoir des rapports à toutes dates. Cette halakha figure dans le Choulkhan Aroukh, Yoré déa (184,7 et 189,33-34). Durant les 3 premiers mois, le mari et la femme ne peuvent avoir des relations à trois dates précises. (Voir notre réponse à la question)
Selon cette halakha il est clair que la torah ne considère pas la femme comme aménorrhée, bien qu'elle soit enceinte, alors les femmes ne sont pas reglée durant la grossesse. Comment expliquer cette halakha? Ne pouvons nous pas considéré la femme comme aménorrhée dès qu'elle sait d'une manière certaine qu'elle est anceinte? Ce sujet a été approfondi par nos rabbanim. Le Noda Biyeouda (even aézer 69) explique que durant ces trois mois il est très fréquant que les femmes voient des pertes de sang à la date où elles auraient du être reglée. On ne peut donc la considérée comme aménorrhée.
Et c'est aussi l'opinion du rav Wozener, du Rav Ovadia Yossef et du Rav Elyaou. Par contre le Rav Moshé Feinstein (New York), emmet l'idée que la nature des femmes a apparement changé. A l'époque du talmud il été fréquant que les femmes soit encore réglées les trois premiers mois, mais aujourd'hui la plus part des femmes ne le sont pas, on pourrait donc les considérées comme aménorrhées dès la première prise de sang ou l'ultrason qui affirmerai la grossesse. Selon cette opinion, le laps de temps de trois mois, était nécessaire pour vérifier que la femme était vraiment enceinte (elle commencait a prendre du ventre) mais de nos jours, il y a d'autres moyens plus rapide. Une femme sera donc concidérée comme aménorrhée, avant trois mois et dès cette date le couple ne devra pas se séparer physiquement. Selon l'opinion des autres rabbanim, ce laps de temp n'est pas simplement une vérification de la grossesse. Durant cette période, des changements physiologiques interviennent, qui provoquent l'arrêt total des menstruations. Avant ces changements, on ne peut considéré la femme comme aménorrhée à 100%. Ces rabbanim font aussi une remarque d'ordre juridique. La halakha de ne pas considérée la femme aménorrhée durant les trois premiers mois de grossesse, est un décret rabbinique de l'époque talmudique, qui à été respecé durant toutes les générations. Nos rabbins contemporains ne peuvent pas annuler une coutume ancestrale même si la raison n'existe plus! Il semble que le Rav Feinstein, a accepter ces remarques est est revenu sur sa position.
En résumé rapportons les paroles du Rav Mordehay Elyaou dans son livre Darké Taara:
Lorqu'une femme n'a pas de jour fixe de l'arivée des rêgles (Ein la Vesset Kavoua), durant les 3 premiers mois, la femme n'est pas considérée comme aménorrhée. Le premier mois elle doit craindre de voir des saignements le jour du moi (yom akhodesh) , l'intervalle avec les avant dernières regles (Aflagua) et le 30 ème jours (Onq bénonit) . Les deux mois suivant le couple ne se séparrera que le 60 et 90 ème jour. Après cette date le couple ne doit plus craindre l'apparition de saignements.
Remarque: Le décompte des trois mois commence le jour du dernier mikvé avant la grossesse et non selon la date des dernières rêgles comme le fixent les medecins!

bonne chance