Conversation 38717 - Les livres, ça déchire!

davidd2141
Samedi 6 octobre 2007 - 23:00

la 613ème mitsvah est d'écrire pour un Sefer Thora...
Je pensais qu'on écrivait un sefer Thora à la mémoire de quelqu'un disparu de même qu'on offre à la synagogue des livres à sa mémoire...
Jme pose la question suivante : on voit de temps en temps des sidour avec des pages déchirées, par l'usure du temps, une goutte de vin, enfin des livres à la mémoire de quelqu'un peuvent être abimés . Que devient alors ce livre dédié, s'il n'a plus d'usage ? Faut-il le mettre à la Gueniza ?
Dansq le même objet, on offre souvent aux invités d'un mariage un birkat hamazone dédicacé par les mariés avec la date de mariage, ou des zmiroth shabbat...Que se passe t-il si ces livres tombent, on se déchirent?
Enfin, pour revenir au début, que se passe t-il si un Sefer Thora écrit par quelqu'un de vivant, ou à la mémoire d'un disparu tombe (D. nous en préserve) ?

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 9 octobre 2007 - 05:54

Chalom,

Le fait qu'un livre soit dédié à la mémoire de quelqu'un ne change rien à la Halakha, en ce qui concerne l'obligation de le mettre à la Gueniza quand il devient hors d'usage, ou quand il tombe, s'il s'agit d'un Sefer Tora.
Je ne crois pas qu'il faille voir dans le fait qu'un livre dédié à la mémoire de quelqu'un tombe ou devienne inutilisable un mauvais signe, si c'est à cela que vous pensez.
Quant à la Mitsva d'écrire un Sefer Tora, j'espère qu'elle a déjà été traitée sur le site. On l'observe aujourd'hui aussi en achetant des livres.