Conversation 40394 - Quelques questions sur la circoncision

Noush
Vendredi 25 janvier 2008 - 23:00

Bonsoir,
Nous attendons un bb très procahinement, et si c'est un garçon nous nous posons quelques questions sur la Brit.
Y a-t-il une tradition quant à qui tient le bébé lors de la Brit Milah (avant, pendant et après la circoncision)?
Aussi ici (USA) la majorité des mohalim utilisent une "planche" à laquelle BB est attaché lors de la circoncision pour éviter qu'il bouge. Est-ce une pratique Casher?
Enfin, quels sont les s'houyot du sandak?

Merci beaucoup pour vos réponses.

Shavoua Tov

Rav Elie Kahn z''l
Jeudi 31 janvier 2008 - 14:17

Chalom

Je vous copie quelqsues répoonses que j'ai écrites à ce sujet

201. Combien de sandak, combien de capitaines.

Je sais qu'un bébé peut avoir plusieurs sandak... mais jusqu'à combien?

Le sandak est la personne qui tient le bébé sur ses genoux au moment de la circoncision. Je vois donc mal comment il pourrait y en avoir plus qu'un.
Mais vous pensez probablement aux personnes qui tiennent le bébé jusqu'à ce qu'il arrive chez le père ou chez le sandak. Il n'y a aucune limitation.

202. On ne pousse pas pour être Sandak

Est-ce une obligation halakhique que pour le premier garçon, le Sandak soit le grand-père paternel? Le fait que le grand-père maternel soit Cohen et plus âgé, peut-il faire changer cette halakha? Est-ce seulement un Minhag ce choix de Sandak parce que je ne voudrais pas faire les choses bêtement sans savoir, et surtout blesser les futurs "papis"?
Par ailleurs, est-ce bien de donner au bébé le nom du grand-père paternel et que ce soit le grand-père maternel qui soit le sandak ou est ce un peu "tiré par les cheveux"? Vous aurez compris que j'aimerais vraiment honorer mon père sans blesser mon beau-père.

Le plus important est de ne vexer personne et d'arriver autant que possible à ce que les choses se passent dans l'harmonie. Et cela dépend aussi (et surtout) de la personnalité des acteurs. Il se peut qu'un des grands-pères soit plus cool que l'autre, il arrive qu'ils se "disputent" pour que l'autre ait l'honneur d'être le sandak etc.
Avant de voir quel est le minhag, il est bon de voir si les choses peuvent se régler à l'amiable. Le minhag permet justement ceci, dans la mesure où il règle les préséances de manière "objective" et chacun sait que les honneurs ne sont pas distribués en fonction de préférences personnelles, mais en fonction de coutumes ancestrales et bien établies. A priori, chez les séfarades, c'est le père du mari qui est le sandak le premier, et celui de la femme le second. Chez les ashkénazes, certains ont l'habitude de faire le contraire. La solution que vous préconisez, qui consiste à partager les honneurs me semble ingénieuse, commencez à préparer les grands parents à l'adopter (Yabia Omer, 5, Y.D., 21).

203. Le sandak célibataire

Est-ce qu'une personne non mariée peut être Sandak (dans le cas où les grand parents ne peuvent assurer ce rôle, ou sont partis de ce monde)?

Pas d'interdiction.

Pas de problème pour la planche