Conversation 48066 - Dialogue avec les non-Juifs

pasta
Dimanche 19 juillet 2009 - 23:00

Kvod Harabanim,
quelle attitude est-il préférable d'avoir vis-à-vis des collègues goyim ? Plutôt sociable ou non ?
J'ai un ami plus pratiquant que moi qui prend le temps de discuter à la machine à café mais personnellement je n'ai rien en commun avec mes collègues.
Leurs sujets de discussion sont bien loin des miens. Fais-je un Hilloul Hachem en refusant de me joindre à eux ou non ?
Merci pour votre aide.

Jacques Kohn z''l
Lundi 20 juillet 2009 - 05:22

En dehors de certains sujets religieux ou politiques, desquels il vaut mieux se tenir à l’écart, il est très important de maintenir un dialogue avec nos concitoyens non juifs.

Refuser ce dialogue peut constituer un grave חילול השם.

pasta
Mercredi 21 octobre 2009 - 23:00

Kvod Harav,
dans la réponse à la question 49271il est dit que nos sages ont interdit l'achat de vin chez un non-juif pour nous éloigner de tout contact social avec lui. Or j'avais posé une question similaire (48066) au sujet des conversations avec les non juifs et la réponse était que refuser un dialogue avec les non juifs, même sur un sujet quelconque autre que politique ou religieux, constituait un Hilloul Hachem dans certains cas.
Alors doit-on ou non avoir un contact social avec les non-juifs ?

Jacques Kohn z''l
Jeudi 22 octobre 2009 - 10:01

L’interdiction du vin d’un non-Juif correspond à la nécessité de nous soustraire à des contacts trop étroits, susceptibles de nous entraîner vers une familiarité de nature à favoriser des mariages exogamiques.

Le vin est en effet le vecteur par excellence de la convivialité.

En revanche, les rapports sociaux insusceptibles de créer une telle familiarité ont été rendus indispensables à partir de notre sortie des ghettos et de notre émancipation. Ils sont devenus de règle et doivent être encouragés dès lors qu’ils ne créent pas de risques de rapprochements pouvant conduire à une assimilation.