Conversation 48438 - Veiller un mauvais oncle

saramel
Lundi 17 août 2009 - 23:00

Bonjour,
Mon oncle (par alliance) est décédé hier et mon cousin m'a demandé de venir le veillé afin de faire des téhilim auprés de lui. Seulement je suis le minag ashkenaz de ne pas rentrer dans un cimetière ou de veiller un mort tant que nos parents sont en vie (a part pour compléter minyan ) et de plus, ma femme est enceinte (8é mois) et je ne voudrais pas apporté de la touma prés d'elle (bien que je sais que nous somme tous impur n'ayant plus de vache rousse).
Se rajoute a ces 2 raisons des affaires familliale. Je n'ai jamais vraiment porté dans mon coeur cet oncle car il haïssais mon père pour la raison qu'il est ashkénaz et il proférait souvent l'insulte "crève", à ses propres enfants, à moi et surtout, également envers mon père même lorsqu'il s'est retrouvé entre la vie et la mort il y a quelque année.
Bien que je sais que nous devons pas avoir de haine dans nos coeur et que nous devons aider l'ame de notre ennemie avant celui de notre ami et que faire une mitsva pour un défunt est une grande mitsva étant donné qu'il ne pourra nous la rendre, je ne sais quoi faire, car je pourrais facilement tirer un trait sur toutes ces différents familliaux mais le fait que me femme soit enceinte me bloque.
Merci pour votre réponse.
Cordial Chalom

Rav Reouven Ouziel
Lundi 24 août 2009 - 03:54

Je ne connais pas de coutume de ne pas entrer soi-même dans un cimetière ou de ne pas veiller et prier pour un mort tant que les parents sont vivants. C'est seulement de dire le kaddish que certains évitent.
Donc, aucun problème d'aller au cimetière et vous ne rendez personne impure par le contact [plus qu'il ne l'était déjà]. Par contre la coutume est qu'une femme enceinte n'entre pas elle-même dans un cimetière.
Pour ce qui est de la conduite de cet oncle, il est important de pardonner à celui qui doit maintenant comparaitre devant le tribunal de Dieu et se rend compte de ses erreurs de son vivant. Votre pardon peut l'aider à ne pas être puni trop durement, et vous vous purifierais par ce pardon [voir Maïmonide Lois de la Teshouva chap.2 par.10; Shoulkhan Aroukh chap. 606 par.1 et Mishna Broura 8].