Conversation 49614 - Honnetete irreprochable

cacal
Vendredi 6 novembre 2009 - 23:00

Bonsoir,
j'ai entendu qu'il faut toujours rester naki,propre dans nos agissements et ne pas laisser planer de doute auquel cas ,justifier au besoin chacun de ses actes qui peut sembler douteux!
Par exemple dernièrement,nous étions un matin en train d'étudier à la choule après la téfila quand un chalia'h qui paraissait Rav est entré et s'est placé dans un coin de la choule pour mettre ses téfilines;un peu après en ressortant ,ils'excuse de nous interrompre dans notre étude,et précise qu'il faut toujours rester "naki",en nous disant qu'il a déjà prier cha'harit dans l'avion et qu'il ne lui manquait que la mise des téf.,pour ne pas croire qu'il ne met que les téf.et qu'il ne fait pas la prière complète!
Cela me parait correct,mais j'ai eu un doute car j'ai entendu d'un autre côté,qu'il faut toujours "juger" lécaf zé'hout?
Qu'en est-il?

Emmanuel Bloch
Jeudi 12 novembre 2009 - 00:42

Chalom,

La Michna, dans le traite de Chekalim 3:2, nous apprend que celui qui vient prelever des chekalim gardes au Temple, afin de les utiliser pour les besoins du service rituel, devait faire particulierement attention de n'avoir aucun endroit de ses vetements ou il aurait pu cacher un chekel. Meme si son intention etait completement pure, il ne devait laisser aucune possibilite qu'on puisse le soupconner, meme a tort, de malhonnetete.

La Michna base ce principe sur le verset de Bamidbar 32:22 : "vous serez irreprochables aux yeux d'Hachem et d'Israel", ce qui indique que meme si une personne ne commet pas de faute par rapport a D.ieu, elle doit faire attention de ne laisser aucune prise aux soupcons de son prochain.

Il n'y a ici aucune contradiction avec l'obligation de juger lekaf zkhout, favorablement. Le premier principe, celui de ne pas laisser de prise au doute, s'applique a celui qui agit, soit dans votre histoire le rabbin qui priait. Le deuxieme principe, celui de juger favorablement, concerne les observateurs (vous).