Conversation 49869 - Minhaguim de eretz Israël

sunkyo
Lundi 23 novembre 2009 - 23:00

Chalom kvod harabanim
ma/es question porte sur les minhaguim de maniere general
1. quelles sont les differences (majeures) et origines des minhaguim : sefarade, yerouchalmi, edout mizrah,bet-el?
2. Jai entendu dire que en Israel le minhag amakom est celui de bet-el. d'ou vient il? est ce que chaque personne qui se converti ou est hozer bitchouva doit il adopter ce minhag (en israel)?
3. comment pouvons nous definir la psika du rav ovadia Yossef ? yerouchalmi? edout mizrah? on ma dit qu une personne se qui converti ou est hozer bitchouva en israel doit suivre sa psika . qu en est il reelement?

pourrais je avoir des references quand aux endroit (livres, autres...) qui traite de ce sujet.

merci pour tout votre travail merveilleux

Rav Reouven Ouziel
Mercredi 9 décembre 2009 - 09:43

Le rav Yossef a développé dans plusieurs de ses techouvot [Ye'have Da'at vol.5 res.33; Yabia Omer vol.5 res.47. Voir par contre Igrot Moshé vol.4 res.105; vol.4 (Yoré Dé'a) res.15. Et Sridey Ech vol.2 res.11] le principe que tous sont censés être sépharades en Israël puisqu'il y a 500 ans les communautés d'Israël étaient sépharades et donc tous ceux qui sont venus après devraient faire la même chose.

Mais son principe est incompréhensible, puisque rabbi Yossef Karo lui-même a écrit [Avkat Rokhel res.32] que le minhag de la terre d'Israël est de faire comme Maïmonide. Les sépharades auraient dû eux-mêmes faire comme Maïmonide mais ne l'ont pas fait!!

De plus, si les anciennes communautés [Jérusalem, Tibériade, Safed, etc.] avaient un minhag clair, toutes les villes, villages, et quartiers, créés depuis à travers tout le pays auraient-ils dû prendre les coutumes des villes voisines?!

Par définition, les minhagim [=coutumes] se forment et se cristallisent selon une dynamique qui leur est propre et non selon des principes rigides.

Il n'est donc pas nécessaire de tenir compte de l'avis du rav Yossef, et les convertis ou ceux ayant fait teshouva feront selon la communauté à laquelle ils se sont rattachés.