Conversation 51544 - La mort d'un petit enfant
Bonjour et Hag Sameah.
Un ami proche vient de perdre son enfant de 4 ans. L'enfant était malade les 2 dernières années de sa vie.
Ceci est une imense tragédie qui nous affecte beaucoup, et je n'ose même pas m'imaginer la douleur des parents endeuillés.
Que dit le judaisme sur la mort des enfants. Que pouvons nous en tirer comme enseignement afin de porter le deuil plus facilement et trouver un certain reconfort.
J'ai l'impression que si cela devait m'ariver (que D. m'en présèrve) que ma foi en serait ébranlée.
Merci d'avance pour vos commentaires;
C'est une épreuve très difficile et la douleur est telle que ce ne sont pas des mots qui pourront réconforter les parents effondrés. Comme ce sont trompés les amis de Job en voulant trouver une logique à ce qui dépasse totalement l'entendement.
Seule la force de l'âme et sa emouna peut amener la personne à accepter que la valeur de la vie ne dépend pas de la joie ou du plaisir qu'on en tire. Seule la vie en tant que telle, quelle qu'elle soit, a de la valeur, et chaque instant devient eternel par le fait d'être.
C'est ce qu'illustre le roi David qui pria et pleura tant que son fils malade vivait encore, et reprit une vie normale comme si de rien n'était, du moment qu'il mourut [Samuel 2 chap.12, 22].
La mort n'est pas une fin mais le début d'une nouvelle étape pour le défunt, mais aussi pour ceux qui restent, qui puiseront à la source de l'éternité de l'âme, la force de construire et d'améliorer la création divine dans sa nouvelle dimension.