Conversation 84581 - La nourriture kasher et Eretz Israel

Bonjour,

J'ai souvent entendu qu'après une teshouvah il est interdit de dire que telle nourriture non kasher ne nous plaît désormais plus du tout, ou que le menu de tel restaurant non-kasher n'est plus tout appétissant. Il serait ainsi interdit de se mentir à soit-même.  Au contraire, il faut continuer à admettre le côté savoureux de ces nourritures non-casher, même après sa teshouva, mais en soulignant que désormais c'est la volonté d'Hm qui prime sur notre palais, et qu'elles nous sont interdites malgré tout le plaisir qu'on aurait pu en ressentir.

Si c'est bien ainsi qu'il faut se comporter pour quelqu'un qui a fait teshouva alors j'aimerais faire le parallèle suivant: après avoir fait son Alyah, peut-on regretter la terre d'où on est venu ?

C-a-d: Peut-on dire que la diversité des paysages français ou que les fôrets canadiennes sont plus belles que les forêts ou montages israéliennes et qu'ils nous manquent, ou que certains coins du portugal nous manquent, et ce au point de dire que l'on éprouverait plus de plaisir à vivre dans ces endroits qu'en eretz israel ?

Peut-on faire ce parallèle entre la nourriture kasher après teshouvah et la terre d'Israel après la alyah ?

Est-il permis de tenir ce genre de propos ? Ne serait-ce pas là du lachon hara sur la terre ?

NB: Je pose ces questions sur ce site car les rabbanims ici sont majoritairement à tendance dati-leumi.

Merci d'avance.