Conversation 85536 - 17 tamouz / 9 av repoussé - femme ayant accouché

Shalom,

Etant donné que cette année le 9 av est repoussé à dimanche, il a le même statut qu'un "petit jeûne" concernant les femmes enceintes et allaitantes - cf. la réponse 78369 - et donc la réponse est la même pour le 17 Tamouz et le 9 av, cette année.

Si elle allaite - elle est exemptée, selon tous les avis (1). 

Si elle n'allaite pas - selon certains sont plus stricts et définissent cela comme dépendant de son état de santé, de sa capacité à jeûner (2) ; selon d'autres, et c'est l'avis majoritaire, elle est de toute façon exemptée (3), a fortiori lorsque le jeûne est repoussé.

Ainsi, on peut largement s'appuyer sur l'avis exemptant dans ce cas.

Quoi qu'il en soit, quand bien même elle voudrait être plus stricte (pour une raison ou une autre), en cas de fatigue, si elle ne se sent pas bien, ou qu'elle voit que cela peut nuire d'une manière ou d'une autre au soin donné au bébé - elle doit manger.

Cordialement,

Notes :

(1) cf. cf. resp. Yabia Omer V OH §40 ; resp. Yeh'ave Da'at vol. III, §40 ; H'azon Ovadia, 4 Taaniot, p. 60-62, n. 50 ; c'est également l'avis du Rav Elyashiv et du Rav Sh. Z. Auerbach, tel que rapporté dans "Torat HaYoledet", chap. 48, et dans les comm. de l'éd. Dirshou du Mishna Beroura, OH 559 ainsi que dans Halih'ot Shelomo, Moadei HaShana, Nissan-Av, chap. 16, al. 1 ; et c'est également l'avis du rav Sternbuch, en Israël où il fait chaud - cf. resp. Teshouvot veHanhagot, vol. II, §252-253.

(2) cf. Rav M. Eliahou, hil. H'aguim, chap. 24, al. 35 et c'est également l'avis du rav Dov Lior ; cf. encore Mikraei Kodesh (Harrari), 3 Taaniot, chap. 1, al. 4 et note de bas de page, ad loc.

(3) cf. Maharsham, Da'at Torah OH 550 ; resp. Yeh'ave Da'at, vol. I, §35.