Conversation 13070 - Chaharitus nystagmus
kvod harabinm
je suis atteint de nystagmus (vibration des yeux). Bien que léger, il me provoque des états de somnolence quasi incontrôlable quand je lis dans les moments où il est actif. Or, il est particulièrement actif le matin ce qui rend de plus en plus pénible ma tefila le shabat matin, où il m'arrive même de m'endormir, alors que j'ai à peine 35 ans !Le fait de me nourrir diminue l'effet du nystagmus. Me serait-il donc permis de manger avant de partir pour l'office, afin de pouvoir prier dans de bonnes conditions ?
Merci pour votre réponse
En général il est interdit de manger avant la Téfila, car l'homme doit d'abord remercier D... de lui avoir redonné vie, exprimer son amour pour D... Il est dit aussi qu'il faut d'abord prier pour son corp avant de le nourrir.
Cependant le Choulh'an Arouh' ecrit que les gens qui sont affammés ou assoiffés qui ne peuvent pas se concentrer durant la prière, peuvent manger et boire avant de prier. Il est clair que votre cas est similaire à ce cas et qu'il vous est autorisé de manger et boire pour que vous puissiez prier avec ferveur. Cependant il est bien de reciter les birkot achah'ar avant et aussi de réciter le chema afin d'accepter le joux divin et aussi de demander quelque chose à D... comme : "Ashem gueri moi et aide moi" afin d'être dans la ligne d'esprit du talmud: "d'abord prier pour son corp avant de le nourrir".
bonne santé
Chalom Ravs,
à propos de la question 13070, vous mentionnez le choul'hane arou'h pour parler de la permission dans certains cas de manger avant la tephila ;
Mais que faites-vous de la permission du Rabbi pour notre génération de "faibles" de manger avant la tephila (du matin), elle concernait tous les juifs non ?
En attente de votre éclaircissement, je vous souhaite 'hag saméa'h
Quelle que soit l'envergure d'une autorité rabbinique elle n'a jamais la prétention d'être contraignante, surtout dans le cas d'une permission donnée, au-delà du cercle de ses fidèles. Ce cercle peut être très grand, mais il s'arrête de droit à la limite que lui impose la présence d'autres maîtres.