Conversation 19258 - "Posseder" un loulav

hayavirginie
Mardi 21 septembre 2004 - 23:00

Bonjour,
c est assez urgent et ca conserne les fetes de soukot.
mon mari n est plus tres pratiquant et il est tres probable qu il travaille les jour de yom tov a soukot.
Sachant qu il ne va probablement pas aller a la syna en journée mais peut etre que le jeudi soir, dois je acheter le loulav et l etrogue ou cela ne sert a rien puisqu il ne va pas s en servir pr prier.
y a t il une mitsva d acheter et poseder un loulav et etrogue pr soukot meme si on ne va probablement pas prier avec?????
merci et hag sameah

Rav Benjamin David
Mardi 21 septembre 2004 - 23:00

Afin de réaliser la mitsva du loulav nous ne sommes pas obligés de prier avec toutes la téfila. une personne qui prend le loulav en main quelques instant dans le but de réaliser la mitsva et qui le secoue dans points cqrdinaus et vers le haut et le bas est quitte de cete mitsva. cela peux donc prendre que quelques secondes! peut ^^etre que votre mari n'a pas la force d'aller jusqu'a la synagogue pour prier, mais peut être qu'il a la force de faire ce petit geste si important. si vous avez des enfants il serait bien de posseder un loulav pour que eux puissent aussi participer a la mitsva car il n'on peut être pas l'exemple de leur père. acheter un loulav est aussi pour vous un message que vous envoyez a votre mari: je suis encore rattachée a notre tradition! cela le fera peut être réfléchir. dans lejudaisme il n'y a pas de notion du tout ou rien. certain font une partie des mitsvot et il faut les encourager car Si D... le veux ensuite il ferons le tout. la téchouva existe et il faut donc laisser un espoir et une porte entrouverte.
cependant si vous n'avez pas les moyen d'en acheter et que vous n'avez pas de garcon alors vous êtes dispensé de faire ces frais.
Bonnes fêtes

hayavirginie
Mercredi 22 septembre 2004 - 23:00

Bonjour,
en se qui conserne la question 19258, je tiens a vous remercier pour y avoir repondu.je pense que vous avez raison sur le fait du message a comprendre en lui achetant un loulav et etrogue.
Mon mari a été pratiquant pdt 6 ans et nous vivions en israel a cette periode mais malheureusement nous sommes revenu il y a 2 ans et arrivé ici il na plus trouvé le courage de continuer.
ca me rend triste car les chabbatot ne sont plus se qu ils étaient(embiance de famille ou entre amis ,chants de chabbat...)et d ailleur depuis que nous sommes revenu en france je passe mes chabbatot seul avec ma fille d un an et demi, ca rmon mari travaille(il rentre 2 heure de tps a midi qd meme) et moi je ne veux pas aller chez ma famille et le laisser seul chabbat meme si je sais qu il travaille.mais c est vrai que je suis parfois demotivé car pr moi samedi est devenu le jour ou je vais rester seul a n avoir le droit de rien faire.
mais bon je pris pr que mon mari finisse par se rendre compte qu il a fait le mauvais choix en s eloignant des misvot.
au moin il ne s oppose pas a prendre un jour sur deux pr chaque fete et de les passer chez mes parents qui sont pratiquants.
Dailleur que pensez vous du fait que pr roch achana par ex(mais aussi valable pr toute les autres fetes.)nous sommes parti chez mes parents .moi je suis resté les 3 jours et mon mari n est resté que du merc soir au vend matin ou il a du retourné travailler.
est ce assour de lui faire prendre les transports en commaun en sachatnt que de toute facon il va travailler et dc faire des averot.
car c est pr l instant le compromi que nous avons trouvé entre nous pr que d une part je puisse faire les fetes en famille et comme il faut et d autre part ne pas abandonné mon mari.a savoir aussi que lorsque mon mari viens chez mes parents pr les fetes il va a la syna aussi se qui me rejouit car il garde un liens avec la religion.
merci de me conseiller a ce sujet car a chaque fetes qui arrive ce probleme me tracasse et je ne sais jamais si j ai prit la bonne decision. hag sameah.
hag sameah.
Ps:mon mari travail a 2 mins a pieds de chez nous alors que de chez mes parents ildoit prendre les transport en commun.
Merci pr votre soutiens

Rav Benjamin David
Mercredi 22 septembre 2004 - 23:00

Il est difficile de faire des alculs de se genre et je comprend votre embarras. Il est clair que notre position doit être qu'il est preferable que votre mari respecte toutes les mitsvot et nous ne pouvons pas lui dire de faire une avera pour respecter d'autres mitsvot. cependant je pense qu'il est preferable que vous passiez les fêtes avec vos parents car selon votre description votre mari fera plus de mitsvot s'il est chez votre famille qui est pratiquante: les divré torah a table, le birkat amazone qui est une mitsva déorayta, les prières, la soucca... le fait que votre mari prenne ensuite les transports en commun n'est pas votre affaire, c'est la sienne! il a cas y allez a pied. Il a le libre arbitre et donc il est seul responsable de ses actes. de votre coté vous êtes opposée a ce qu'il aille au travaille et votre position est clair. c'est donc a lui de décider. le fait de continuer a ressentir la chaleur familiale et des fêtes reveillera en lui si D... veut un retour aux sources. le plus important est de continuer dans votre chemin qui est le chemin de la vérité et d'un autre coté de continuer a respecter et aimer votre mari qui doit certainement passer une période difficile.
j'espere que vous retrouverai rapidement le chemin d'Erets Israel qui renforcera votre famille sur le plan spirituel.

hayavirginie
Jeudi 23 septembre 2004 - 23:00

Bonjour,
au sujet de la question 19286, je tiens sinceremnt a vous remercier pr vos conseils que je trouve justes.
Il est vrai que lorsque nous sommes chez mes parents il fait plus de mizvot que si nous etions a la maison et j espere de tout mon coeur quele fait de voir ma famille pratiquer thora et mizvot ds la joie et la sincerité lui redonnera le gout et la force de pratique le mizvot a nouveau.je sais qu il n y est pas opposé(il l a confier lui meme a ma famille lors d un recent chabbat passé chez eux) mais c ets vrai que pr l instant il a ne se sent plus capable d assumer.
Il reste qd meme tres croyant et il a des limites qu il ne franchira pas car notre couple est fondé sur le respect (il accepte toute les contrainte que j impose par rapport a la cacherout,kidouch a chabbat , mikvé...)et la fidelité.
Qd a moi mon but premier est de le rendre heureux et de faire que mon foyer soit pr mon mari et ma fille une source de securité et de bien etre.
mon mari et moi savons tout les 2 que pr qu un couple reussise il faut que chacun fasse des concessions.lui en a fait bcp pr moi en me rejoignant en israel et en devenant chomer mizvot pdt plusieurs années et aujourd hui je me dis qu il faut que j accepte ce recul de sa part pr ne pas le braquer contre la religion. alors je suis patiente et je cherche le meilleur moyen de le faire revenir a la pratique des mitzvot petit a petit.
Merci et chabbat chalom.

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 2 octobre 2004 - 23:00

Je ne puis que vous encourager à oeuvrer pour maintenir l'harmonie de votre couple et préserver ses chances de progrès.
Permettez-moi, cependant, de reprendre - pour le critiquer - un des termes que vous avez utilisé : concessions.
Vous avez écrit : "pour qu'un couple réussise, il faut que chacun fasse des concessions".
Je pense que ce n'est pas du tout exact, ou du moins que ce n'est pas du tout le terme approprié, c'est-à-dire que ce n'est pas du tout l'esprit qui doit prévaloir dans la relation de couple.
Faire quelque chose par amour de l'autre n'est pas une concession. C'est décider de tout son coeur de vouloir ce qu'il (ou elle veut). Et de même, s'abstenir, par respect pour l'autre, de ce qui lui déplaît.
Ce que je veux dire, c'est que le terme "concession" est connoté par des notions telles que "renoncement", "sacrifice" et que cela implique donc l'idée qu'on abandonne un peu (ou beaucoup) de soi-même en faveur de l'autre et qu'un jour risque de commencer une épouvantable comptabilité, alors qu'il s'agit tout au contraire de se construire l'un par l'autre et l'un avec l'autre, d'une réorientation des énergies et non d'une amputation.
C'est ainsi que la vie se fraie - sans concessions, ni compromis - un chemin et devient plus forte grâce aux obstacles qui semblaient lui barrer le chemin. Et malgré les apparences, c'est toujours la vie qui finit par l'emporter et c'est aussi le secret de la vitalité du peuple d'Israël.
Je vous souhaite beaucoup de réussite.