Conversation 24884 - La pratique medicale et le chabbat
Bonjour,
je souhaite dans le futur si D'... le veut faire des études de médecine.Simplement, dans ce genre d'étude, et plus globalement dans le monde médicale, l'on est souvent amener a être en confrontation avec le respect des mitsvot relatives au Chabbat et Yom tov. je sais que la hala'ha nous a donné des permissions, dans certaines limites bien définies, quand la vie de notre prochain est en danger. La question que je me pose, c'est de savoir quelle est la limite pour un medecin entre le "je suis obligé de faire ceci ou cela pour sauver mon prochain" et le "j'aurai pu faire en sorte de ne pas me trouver dans cette situation et si je m'y trouve, c'est uniquement parceque j'ai décidé de faire ces études, tandis que quelqu'un d'autre aurait pu la faire a ma place". j'éspère que j'ai assez bien décrit le problème,
merci beaucoup.
Vous avez bien décrit le problème, mais vous l'avez mal posé.
Le fait de dire "si j'avais fait d'autres études je ne serais pas dans cette situation" n'a aucune pertinence et n'implique aucune responsabilité au second degré de quelqu'un qui s'est volontairement mis en situation de faire des fautes, ne serait-ce que parce qu'il n'est pas du tout interdit ni a priori ni a posteriori de faire des études de médecine, Maïmonide et Juda Halévy seraient les premiers à vous le dire.
Par contre, cela implique d'avoir à bien étudier les lois du Chabbat et des fêtes afin de savoir, dans la prestation médicale indispensable, comment éviter des violations inutiles.
Un mot de Manitou zatsal : la médecine est la seule profession qui a pour vocation la disparition de sa propre raison d'être.