Conversation 33094 - Diverses questions
Kvod Harabanim,
1) concernant la téphila de arvit , est-il preferable de prier avec un minyan mais quand lanuit n'est pas encore tombé (donc , refaire le chéma plus tard) ou de faire arvit seul une fois la nuit tombé ?
2) concernant la béraha hamotsi ,j'ai lu de le kitsour choulhan arouh que si l'on faisait hamotsi dans une piece (pax ex la salle a manger ) et que si l'on continue le repas dans une autre piece on devait refaire la béraha hamotsi ? bizare ou véridict
3) dans le meme chapitre concernant Hamotsi ,il est dit aussi que si on mange un morceau de pain et qu'on n'avait pas l'intention de manger plus que ce qu'il etait préparé et quon a rajouter encore du pain en allant le chercher (par ex chez la vosine ou a la boulagerie ) on devra redire la beraha hamotsi ; bizare ou encore véridict ? Merci pour toutes vos réponses et encore kol hakavod pour le travail que vous effectuez sur le site .
Pour la 1)
Voir Moteur Arvit Minyan.
Pour la 2) et la 3), je ne sais pas de quel livre vous parlez, mais de toute évidence il ne s'agit pas du "Kitzour Choulh'an Arouch" du Rav Ganzfried.
Pour la 2): Dans le "Kitzour Choulh'an Arouch" du Rav Ganzfried (42-19): si on a changé de pièce ou même de maison, on ne redit pas la beracha initiale. Ceci pour ceux qui suivent l'habitude Achkenaze.
En fait, Rabbi Yossef Karo, l'auteur du Choulh'an Arouch , tranche qu'il faut non seulement redire Hamotsi mais même auparavant le Birkat Hamazone (Orach Chayim 178). Cependant beaucoup de Rabanim qui suivent l'habitude Sefarade ne sont pas d'accord et précisent qu'il ne faut ni redire le Hamotsi ni le Birkat Hamazone (Rav Mordechay Eliyahou, Rav Ovadia Yossef, Rav Hayim David Halevi).
Pour la 3): Dans le "Kitzour Choulh'an Arouch" du Rav Ganzfried (57-1) vous retrouverez cette Halacha qui fait l'unanimité. La raison en est que la Beracha doit porter sur des aliments concrets qui se trouvent devant vous et que vous avez l'intention de manger. On prend aussi en compte l'habitude tacite des gens qui mangent ce qu'ils ont devant eux et rajoutent s'ils ont encore faim, pour dispenser de la Beracha ces suppléments qui s'associent dans l'intention première, aux aliments présents lors de la première Beracha. Le pain du boulanger n'était pas inclus dans cette intention, qui se limite en général à ce qu'il y a dans la maison. (Voir Choulchan Arouch Orach Hayim 206). Mais le Rav Mordechay Eliyahou, rajoute que si lors de la beracha initiale, on n'a pas pensé du tout à se limiter et qu'il reste encore du pain du début du repas, qui n'a pas encore été consommé, on ne redit pas Hamotsi même sur du pain rapporté de l'extérieur, en supplément, parce qu'a aucun moment on a décidé que la Beracha se limiterait à un pain spécifique.
bonjour, je souhaiterais savoir qui sont les Cohen et qui sont les fils d' Aaron. Je lis beaucoup de choses bà ce sujet sur le site mais je ne connais pas la provenance.
Je souhaiterais également savoir pourquoi selon vous D. ne nous parle plus aujourd' hui comme il parlait avant?
et je souhaiterais savoir ou il est annoncé la venue d' un "messie"?
Merci beaucoup.
Chalom
Les Cohen sont les descendants d'Aharon.
D'ieu ne parle plus aux hommes, probablement, parce que ces derniers ne le méritent plus.
La venue du Messie est annoncée dans de nombreuses prophéties. Selon Maïmonide il y est fait mention (ou allusion y est faite) déjà dans la Tora.
Shalom, Rav
1. d'où détermine-t-on les 5 céréales sujettes a fermentation ?
2. nos Sages autorisaient-ils la consommation de vin casher avec un hassid oumot haolam?
3. Puis-je vous souhaiter, ainsi qu'a toute l'équipe Hag Sameah, ou la formule pour Hanouka est-elle differente ?
Chalom
1. Par expérience, ils savaient ou pensaient que seules ces cinq céréales fermentaient. Le Talmud de Jérusalem décrit d'ailleurs les divergences d'opinion entre les rabbins comment interpréter les résultats d'une expérience (T.J. Pessahim 2, 4).
C'est aussi la source de la discussion concernant si le "orez" (généralement traduit pas riz, mais voir Rachi Berakhot 37 a) fermente ou pas.
2. Non, puisque l'interdiction a pour but d'empêcher les mariages mixtes, et que malgré toute notre reconnaissance envers les justes des nations (et l'état d'Israël pourrait peut-être prendre plus soin de ceux d'entre eux qui sont dans la misère), nous ne pouvons pas nous marier avec eux.
Mais un petit whisky n'est pas interdit… avec modération.
3. Certains puristes ne souhaitent Hag Sameah qu'aux fêtes de pèlerinage où l'on offre un sacrifice HAGiga, donc où c'est HAG. Et souhaitent donc Hannoucca Sameah plutôt que Hag Sameah.
Mais ce sont les puristes.