Conversation 36473 - Coutume du converti
Bonjour et un grand mazal tov pour votre site qui est génial!
Je suis mariée à un converti mais mon beau-père est juif maroacain.
Il insiste sur le fait que nous devons respecter ses coutumes mais je pense qu'en tant que converti, mon mari n'a aucune coutume.
De plus, est-ce vrai que lors de la première année du mariage, on peut faire le choix de conserver ou d'enlever ses coutumes en faisait Atarat Nédarim?
En parlant de coutumes, je parle surtout en matière culinère (ex aliments permis à Pessah...).
Merci encore pour votre superbe site.
Chabat Chalom
Chalom
De votre question, je comprends que votre beau-père a épousé une non juive. Sinon, je ne comprends pas pourquoi votre époux a du se convertir.
Je trouve donc que votre beau-père a beaucoup de toupet.
Dans ses coutumes qu'il vous faut respecter comprend-il aussi le mariage mixte?
La Halakha a fixé que votre mari n'est pas le fils de son père, puisque fils d'une non juive. Il n'est donc sûrement pas tenu à suivre ses coutumes.
Je n'ai écrit ce que j'ai écrit, que parce que je suis parfois sidéré par le manque de rigueur de certaines personnes qui ne voient pas la poutre qu'ils ont dans l'oeil.
Vous pouvez avec votre mari choisir les coutules auxquelles vous voulez vous soumettre, pour autant qu'elles correspondent à celle d'une communauté.
Suite à la question sur les contumes du converti, je voulais préciser que mon mari a du se convertir avant que notre mariage car la conversion de sa mère n'était pas valide. De ce fait il est lui -même converti.
Je vous remercie pour votre réponse mais la deuxième question d'ordre plus générale concernait tous les couples pendant la première année du mariage (à savoir que l'on peux annuler ses coutumes en faisant atarat nédarim).
Merci encore
Chalom,
Le mariage ne rend pas quitte des coutumes que l'on avait avant.
Et on ne peut pas faire "hatarat nedarim" (annulation des vœux" qui permet d'abandonner certaines coutumes) sur n'importe quoi.
En général, on adopte les coutumes du mari, mais je pense que c'était surtout à l'époque où le couple se fixait là où le mari habitait.
On peut peut-être être plus souple sur ce point aujourd'hui.
Il faut aussi savoir que toute coutume n'a pas forcément valeur de "minhag" halakhique.