Conversation 5363 - Venir en aide aux non-juifs
Dans le talmud de babylone guttin 61a
J'aimerai savoir si il est neccesaire d'accomplir comme il est dit " guerrir les malades des autres nations, en meme temps que ceux d'israel , de secourir les pauvres des autres nations en meme temps que ceux d'israel" - pour rester en paix avec les autres nations?
Cette Guemara est rapportee par Maimonide dans son Michne Tora (1). Il ne se contente pas de citer la Guemara, et base cette loi sur des versets du Tanah'.
Rabbi Yosseph Karo dans le Choulhane Aroukh (2) se contente de noter qu'il est autorise de faire la charite, mais n'y voit pas une obligation.
Il y a la deux approches differentes, l'une considerant cette Guemara comme representant un ideal, l'autre comme une mesure pragmatique. Les deux approches existent jusqu'a aujourd'hui (3).
References: 1: Hilkhot Matanot Aniim, 7, 7 et Hilkhot Melakhim, 10, 12. 2: Yore Dea, 151, 12. 3: Voir par exemple Thumin, 9, p. 78, note 8.
Kvod Harabanim,
La tsedaka donnée à un goy compte-t-elle comme tsedaka ?
Par exemple, quelqu'un qui fait le voeu de donner la tsedaka tous les jours, et qui un jour la donne à un goy est-il acquitté ?
Quid du maasser ? Si on donne la part prévue pour le maasser à un goy ou une institution non juive (par exemple le Téléthon), doit-on prélever à nouveau le maasser ?
Merci pour votre formidable travail et shavoua tov !
Pouvez vous consulter les réponses suivantes?
Devoirs des Juifs envers les non Juifs
Relations avec les non Juifs
Aimer son frère non Juif
Aimer son frère non Juif (suite).
Vous y trouverez l'idéologie et les sources de le réponse à vos questions.
On est acquitté, et on ne doit pas prélever de nouveau le maasser.
Cependant, on préfèrera si possible aider son frère, plus que son cousin.