Conversation 85104 - honorer ses parents ou aider les pauvres?

J'habite chez mes parents (( 27 ans). Ils m'ont dit que je pouvais rester chez eux mais à la condition d'économiser chaque mois la moitié de mon salaire. Mais ils ne vérifient pas, c'est juste une sorte de parole qu'ils ont dit comme ca, entre le conseil et une réelle condition.

Ma question est donc, actuellement je donne pas mal à la tsedaka, et dépense pas mal aussi pour chabbat, du coup je n'obéis pas à ce qu'ils disent. Est-ce mal? 

Voici quelques pistes auxquelles j'ai réfléchi.

Si on part sur l'idée que c juste un conseil qu'ils m'ont donné, on tombe sous le coup de la crainte des parents, (cf votre vidéo sur le fils dont la mère ne veut pas qu'il fasse de la moto). Donc à priori il faut les écouter. Mais il s'agit ici de faire la mitzva de tsedaka, et honorer le chabbat, donc on ne doit pas écouter ses parents s'ils nous disent de ne pas faire la torah. Mais le pb c'est que que ma tsedaka est plutôt une houmra, car je donne au-delà du maasser. Donc?...

Ensuite j'ai cru comprendre que comme ca ne concerne pas mes parents mais moi, il y a une marlokett pour savoir si on est obligé ou pas de les écouter (ce n'est pas du pur kiboud avem). 

Si on part sur l'idée que c une condition pour que j'habite chez eux, alors la question qui se pose c'est celle des engagements oraux, et j'ai du mal à voir clairement ce que pense la torah de cela. D'un côté on a les lois des nédarim, mais s'agit-il de ca? De l'autre j'ai l'impression que c un peu "facile" de "sacraliser" les engagements oraux, et que ca emprisonne un peu, alors que ca me parait plus fécond de faire en fonction du jour le jour, de ce qu'on voit. Donc j'ai du mal à ne pas donner à un pauvre qui visiblement en a réellement besoin (qui dort dehors etc...) juste pour respecter un vague engagement oral de mes parents

Toda raba,