Conversation 9766 - Intervenir pour le chelom bayit
Shalom 'alekha rabbi,
Je vous expose "mon" probleme:
Un de mes meilleurs amis s'est marie voila maintenant trois ans.
Sa femme semble negliger completement ses obligations conjugales: elle ne travaille pas, ne lave rien, ne repasse rien, ne fait pas le menage, n'etudie pas, ne cuisine pas, neglige sciemment l'allaitement de son fils, tout cela befaressia si je puis dire. Plusieurs personnes ont deja essaye de la faire raisonner mais rien n'y fait !
De jour en jour je vois mon copain aller de mal en pis, il a l'air si malheureux, mais il essaie de se contenir au maximum pour le shelom-bayit. Il est doux et ne sait pas s'enerver.
Tout son entourage qui "connait" sa femme est consterne.
Que peut-on faire pour arranger sa situation, sachant qu'il a un petit garcon de 6 mois (et qu'elle lui donne des morceaux de poulet a manger...) ?
Ce ne sont peut etre pas mes affaires mais kol yisrael 'arevin ze la ze n'est-ce-pas ?
D'avance merci pour vos conseils judicieux !
Kol tov, ketiva tova.
Que nous puissions nous transmettre des bonnes nouvelles avec la reconstruction de Jerusalem de notre vivant !
L'expression correcte est kol Yisrael arévim zeh bazeh, à savoir impliqués les uns dans les autres.
Ce que vous décrivez semble relever davantage du psychothérapeute que du rabbin. Ou alors, sauf le respect... de la fessée !
Cette jeune femme n'a-t-elle pas de parents ?
A-t-elle toujours été comme ça ? Est-ce la naissance du bébé qui a déclenché le phénomène ?
Qu'en est-il de la vie de couple ? Quel est leur degré de pratique ? A quoi occupe-t-elle ses journées ? A-t-elle l'air d'être malheureuse ? Se plaint-elle de quelque chose ?
Et la liste des questions qui se bousculent sous la kippa est encore longue, mais cela suffira pour un début.
Shavoua tov.
Suite de la question 9766.
Voici les reponses a vos nombreuses questions:
Cette femme a des parents, mais ceux-ci ne semblent pas l'encourager, de plus la distance n'aide pas (ses parents habitent la France et eux habitent Israel).
Personnellement je ne sais pas si elle a toujours ete comme ca, mais certaines choses avant le mariage etaient peut-etre des indices, mais pas obligatoirement car on pourrait associer ca a la nature de la femme de maniere generale.
Ce phenomene a commence bien avant la naissance du bebe: apparemment depuis le lendemain du mariage !
Disons que son occupation principale est l'oisivete.
Impossible de savoir si elle a l'air malheureuse ou non, j'ai l'impression que c'est calcule (c'est mon sentiment mais peut-etre n'arrive-je pas a la juger lekhaf zekhout).
Je ne l'ai jamais entendue se plaindre de quoi que ce soit, d'ailleurs il n'y a pas de quoi, sans vouloir etre mechant, son mari fait tout la maison, du travail jusqu'au moindre detail de la maison, inutile de dire qu'il est submerge et qu'il est incapable d'assurer le tout.
Dois-je essayer d'en parler a son rav (a mon ami) ou est-ce deplace ?
Je vous remercie d'avoir pris le temps de repondre a ma premiere question.
Kol tov.
Quelque chose ne "colle" pas. Je ne sais pas quoi, mais j'éprouve une impression très nette de malaise. Déjà à la lecture de la question initiale et maintenant à lire vos réponses.
Je ne doute pas de votre désir sincère de leur venir en aide, mais à vrai dire, s'ils ne font pas eux-mêmes la démarche, il y a peu de chance d'y parvenir.
D'autre part, je ressens curieusement un sentiment de compassion pour cette jeune femme alors que c'est le mari qui semble à plaindre !
Quel âge ont-ils ?
Que faisait-elle avant de se marier ? A-t-elle fait des études ?
Suite 9766 et 9825.
Mon ami a dans les 25 ans et sa femme en a 23.
Avant de se marier, elle a fait une mekhina a trois reprises dans un etablissement religieux (section informatique je crois).
J'avais oublie de repondre a deux de vos precedentes questions.
Sur la vie de couple, ma femme et moi avons ete les spectateurs de scenes de menage mais cela arrive a tous les couples je pense quoique devant les gens...
Sur le niveau de pratique, ils gardent le shabbat,yamim tovim, kashrout, tsniout,netilat yadyim etc... bref ! Ils sont serieux.
Sinon c'est a partir du point suivant : "s'ils ne font pas eux-mêmes la démarche, il y a peu de chance d'y parvenir" que j'ai entrepris de vous demander conseil.
Kol tov et encore merci d'etre a l'ecoute !
Longue vie a cheela et a ses rabbanim, et a tous les juifs!
Je reste donc perplexe.