Conversation 99 - Dates d'anniversaire de décès

En ce qui concerne la première question, il n'y a pas trente-six façons de faire et la meilleure façon de marcher c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer. Itou pour les mitzvoth. On fait ce qu'on peut, on se prend les pieds dans le tapis et on recommence mieux la fois d'après, c'est une affaire de volonté. De bonne volonté aussi mais surtout de volonté. On n'arrive pas toujours à tout faire comme on voudrait, alors on fait du mieux qu'on peut tout ce qu'on peut et si on n'est pas une mauviette on finit par s'en tirer très bien.

Quant à la deuxième question, je la laisse sur le site parce qu'il faut aussi de l'humour, mais peut-être surtout une sacrée dose de toupet pour poser ce genre de question à des rabbins. Mais je répondrai quand même : il faut commencer par la grammaire. On ne fait rien de bon quand on ne se fait pas comprendre. On dit "vous demander" et non "vous demandé" et on dit "comment draguer" et non "comment dragué". Ensuite, en étant poli avec les demoiselles et en les respectant. Une jeune fille "bien" ne se drague pas. Et un jeune homme "bien", ne drague pas.
Il est tout à fait normal de ressentir une attirance pour les filles et réciproquement, mais cela ne veut pas dire que nous devions céder à toute nos attirances. De même que nous réprimons le désir de nous approprier indûment le bien d'autrui sauf à devenir un brigand, de même doit réfréner nos envies et ne pas croire qu'on devient "grand" en imitant les vantards et les voyous. Par leur conduite, ils gagnent un peu et perdent beaucoup.
Je crois que le contraire est encore préférable et au bout du compte ce sont les autres qui seront jaloux. Et le moment venu ce ne sera pas "les" mais "une", très spéciale et unique, qui se saura attendue depuis toujours et si Dieu veut, il n'y en aura pas d'autre.

Il existe des tests mais si j'étais elle je crois que je refuserais de me marier avec quelqu'un qui y mettrait cette condition...

Cordial shalom
Le jour du deces d'un proche il faut dire le kadish dans les prieres de la journee si elle ne peut dire les prieres du kadish il faut prevoir un homme qui prie dans un minian pour qu'au moins lui il dise le kadish pour le pere decede .
De plus il existe plusieures coutumes concernant le jour de deces allumer une bougie se recuiellir sur la tombe certain ont aussi la coutume de jeuner.

Le 14 juillet 2002 était le 5 du mois d'av 5762.
Je ne sais pas comment vous êtes arrivé à la date du 1er juin 2003. La fin du qaddich aurait pu être le 5 sivan (soit 11 mois après le décès) qui tombait cette année le 5 juin. La date du 1er juin a peut-être été choisie car c'était un dimanche, permettant peut-être une plus grande disponibilité de la famille et des amis ? La hazakara elle-même devrait-être cette année le dimanche 3 août 2003 pour ceux dont le minhag est de faire la hazkara de la 1ère année à la date du décès et le mardi 7 5 août (7 av) pour ceux dont le minhag est de faire cette hazkara à la date de l'enterrement.
Les années suivantes, ce sera à la date du calendrier grégorien correspondant au jour du décès, soit le 5 av, c'est à dire en 2004 le 23 juillet, en 2005 le 10 août, etc.

Dieu consolera lui-même tous les endeuillés avec ceux qui portent le deuil de Sion etd e Jérusalem.

On a l'habitude d'arrêter le qaddich onze mois après la date du décès. Lors d'une année "normale", on arrêterait donc le qaddich le 11 Hechvan. Mais l'année 5763 ayant comporté un mois de Adar chéni, il faut aussi déduire ce mois supplémentaire et cela nous ramène au onze Tichri 5764 soit le 7 octobre. On fait la hazkara (ou "azguir") la première année, selon les coutumes, soit à la date de l'enterrement, soit à la date du décès. Vous devez sur ce point consulter les anciens de votre communauté d'origine pour connaître votre minhag.

Si l'heure du décès est avant la nuit, cette date correspond au 12 av 5763. Si c'est après, c'est donc le 13 av.
La coutume de certaines communautés est de faire la hazaqara la première année à la date de l'enterrement. Pour toutes les communautés, la hazqara des années suivantes est à la date du décès.
le 12 av 5764 tombera le vendredi 30 juillet 2004. Vous devrez consulter une autorité locale pour décider si dans votre cas la hazqara doit avoir lieu le vendredi ou le dimanche. En tout état de cause, il faudra dire le qaddich soit du jeudi soir à minha de vendredi, soit de vendredi soir à minha de chabbat.
La paracha de ce chabbat sera Vaet'hanan (chabbat Na'hamou) qu'elle vous soit consolation comme pour tous les endeuillés d'Israël qui portent le deuil de Sion et de Jérusalem.

Hé bien onze mois après le 21 Kislev, c'est-à-dire le 20 Tichri 5764 à Minha

Voyons d'abord les dates :
Le jour de l'enterrement, 3 mars 2003, était le 29 adar I 5763.
La durée de l'année de deuil étant de douze mois et l'année 5763 ayant comporté 13 mois, la hazakara devrait avoir lieu 12 mois de date à date après l'enterrement, soit le 29 chevat 5764. Comme ce jour est un Chabbat, vous auriez théoriquement la possibilité de repousser au dimanche, mais dans votre cas, ce n'est pas possible car dimanche est roch hodech adar I et on n'a pas coutume d'aller au cimetière à roch hodech. Résultat : faites la hazkara jeudi soir avec une petite étude et récitation de michnayot et une collation et allez au cimetière le vendredi matin. Selon certaines coutumes, si la dalle n'a pas été posée à la fin des chlochim, c'est à ce moment qu'on la pose (dans la pratique, cela veut dire qu'on la découvre).
Les années suivantes, la hazkara aura lieu chaque fois à la date correspondant à celle du décès, soit le 27 adar ou adar I.

"La mort sera engloutie par l'éternité et Hachem effacera Lui-même les larmes de sur tous les visages"

C'est effectivement une coutume répandue qu'une femme peut pratiquer aussi. Il est préférable de formuler expressément que ce n'est pas un voeu pour le cas où le jeûne ne serait pas possible.

chalom
La date de l'annee tombe toujours le jour du deces selon la date hebraique.
La coutume est d'aller au cimetiere et dire les psaumes selon le nom du deffunt de plus si il y a minyan on dit le kadish et on dit la priere pour les morts( Ashkava)

Pouvez vous nous donner exactement les dattes juives du deces et de l'enterement afin de repondre a votre question

Chez la majorité des sefarades, on a l'habitude de dire le kaddiche 11 mois, de faire une interruption d'une semaine, puis de reprendre jusqu'à la fin de l'année.
Les aschkenazes eux, ne disent le kaddiche que 11 mois.
L'idée est la suivante.
Si un descendant du mort récite le kaddiche, le mérite de cette récitation revient au défunt. En quelque sorte, cela montre que le défunt a une descendance qui continue à porter le flambeau du Peuple Juif. On aide donc le défunt à mieux se mesurer au procès de sa vie, qui se déroule dans l'au delà.
Or la mystique enseigne que le procès des méchants dure 12 mois, plus que celui des justes.Pour un fils, réciter le kaddiche 12 mois revient à soupçonner son père ou sa mère d'être un méchant.
Voici pourquoi les Aschkenazes cessent de dire le kaddiche après 11 mois.
Cependant, selon le Ari za"l, réciter le kaddiche a pour l'effet aussi après la fin du procès de faire progresser les parents à l'intérieur du gan Eden. C'est pourquoi les Sefarades continuent de réciter le kaddiche jusqu'à la fin de l'année.

Mais il faut bien faire attention. L'année de deuil dure un an. Le fait que l'on cesse de dire le kaddiche avant ne signifie pas que l'année de deuil est finie.

Yalkoute Yossef, 7, p. 202.

Voir 15882

Cordial shalom
Tout d'abord je m'excuse pour le retard ,cela dit il arrive parfois que les cheelanautes se trompent dans les dates entre les dates juives et goy voila pourqoui il est important de savoir les dates exactes.
La date de l'annee sera donc le 4 Kislev selon la coutme des sefarades ,dans les communautes ashkenases il existe parfois des differences lorsque l'enterrement a lieu plusieurs jours apres le deces.
La coutume en France est de poser la pierre qu'apres 11 mois ,en Israel cela est different on pose la matseva directement apres les 7 jours.
Il est permis d'inscrire sur la stelle des inscriptions en francais ,l'important est de marquer les dates de naissance et de deces slon les dates juives .

Il existe fondamentalement deux coutumes. La coutume ashkénaze est de faire la hazkara la première année à la date anniversaire de l'enterrement (le 10 août pour vous cette année) et les années suivantes au jour anniversaire du décès.
La coutume séfarade est de faire même la première année à la date du décès (cette année pour vous le 5 août) sauf si un long temps s'est passé entre le décès et l'enterrement.
Il serait donc souhaitable que vous consultiez une autorité locale pour déterminer la coutume locale. Ils seront aussi les mieux placés pour vous conseiller quant aux différentes cérémonies (pose de la pierre tombale si ce n'est pas déjà fait, sortie au cimetière, prières et études...)
Dans les deux cas de figure, on arrête le qaddish à la fin du 11ème mois, soit le 17 tamouz qui tombe cette année le 6 juillet.