Conversation 11795 - Qu'en dire "bareh' aleynou" ?
kvod harabanim chalom,
en Israel le changement barekhenou-barekh halenou se fait le 7 hechvan
et en houl cela se fais le 4-5 decembre.
Comment faire pour un homme israelien qui se rend en houl entre les 2 periodes si il doit etre shaliah tzibour par exemple et vice versa pour 1 personne de houl qui se rendrait en Israel:
mercid avance
Le sujet n'est pas vraiment simple et comporte des distinctions entre séfaradim et ashkénazim.
- certains (michna broura 117:5, d'après le pri hadash) disent que l'israélien qui se trouve pendant le mois de heshvan à l'étranger , s'il a l'intention de revenir en Israël dans l'année, se conduit à la manière des gens d'Israël. Sinon il se conduit à la manière des gens de l'étranger . Et inversement pour le Juif de la diaspora en Israël.
- d'autres (michna broura 117:5, d'après le birké yossef) disent qu'un Juif de la diaspora venu en Israël (qu'il soit arrivé avant ou après le 7 mar hechvan) prie comme les habitants d'Erets Israël. L'Israélien qui s'est rendu à l'étranger avant le 7 mar hechvan priera comme les gens de l'endroit. S'il est arrivé après le 7 mar hechvan il continuera à dire comme en Erets Israël. Le rav Elyachiv (Ashkénazim) et le rav Ovadia Yossef (Edoth Hamizrah - yalqout yossef I page 263) recommandent de demander tal oumatar dans la bérakha de shoméa téfila.
Le psaq traditionnel pour les séfaradim va d'après le birké yossef du Hida.
Le Chalia'h tsibour priera comme les gens de l'endroit. Les avis sont partagés quant à la téfila à voix basse. Le rav Feinstein est d'avis qu'il doit la faire selon le rite de l'endroit, d'autres estiment qu'il prie à voix basse selon son minhag habituel et à voix haute selon le minhag de l'endroit en lisant dans le sidour.
Il y a encore des nuances au cas où on a l'intention de rester plusieurs années en Israël ou à l'étranger, selon qu'on a sa femme et ses enfants avec soi ou s'ils sont restés en Israël ou à l'étranger...