Conversation 21813 - Le kippour des femmes enceintes
Bonjour
J'ai fait une recherche sur le jeune de kippour et les femmes enceinte spour savoir si une femme enceinte devait jeuner à kippour .... j'ai vu que oui.
Cependant, je ne comprends pas une chose : tous les avis medicaux que l'on peut trouver précisent bien qu'une femme enceinte ne doit pas sauter de repas, et ce tout simplement parcequ'elle porte en elle un être en plein developpement qui a besoin de toutes les ressources necessaires à son bon developpement !!
Alors que faire : jeuner ou mettre en danger son futur enfant ??
Merci d'avance de votre réponse.
Personnellement, je n'ai jamais rencontre d'interdiction medicale formelle de sauter un repas, en cas de grossesse. Le foetus "se sert " en premier sur les ressources de la maman, et ne se trouve pas si vite "en danger".
La femme enceinte est dispensee de tous les jeunes sauf kippour et 9 beav.
Mais ni la Torah, ni les rabbanim n'iront contredire un avis medical qui vous aura specifiquement recommande.
Cette precision se trouve dans toutes les reponses deja donnees sur le site:
18562, 2985, 10340, et beaucoup d'autres.
en complement 21813:
Pour etre médecin , je confirme que jeuner une journée ne met en rien en danger la santé de l'enfant , le metabolisme de la mere pouvant amplement compenser le jeune.
Sauf si une pathologie intercurrente de la grossesse a fait parler d'elle ( diabète, toxémie...) auquel cas l'avis du gynecologue et l'interdiction du jeune seront totalement justifiées.
Merci, c'est transmis.
21813
Pourtant dans la Guemara, il est raconté l'histoire d'une femme enceinte le jour de kippour et qui avait faim et on a demandé au rav ce qu'il fallait faire dans ce cas et il a dit qu'il fallait "parler" à l'enfant et lui dire: tu c'est que c'est le jeune de kippour aujourd'hui? et si cela calme la mere, alors elle continue à jeuner, sinon, elle doit manger. Quand est dit de cela?
Il en est dit que l'on ne s'arrete pas aux recits de la gmara pour savoir quelle est la conduite a suivre, mais que l'on se referre a la halakha psouka (qui a biensur pris en compte les avis de la gmara avant de trancher).