Conversation 42939 - L’histoire de Noé

teilativi
Dimanche 13 juillet 2008 - 23:00

Bonjour,

Mon manque de culture juive m'emmene à vous auourd'hui pour vous poser une question qui me tarabuste depuis que j'ai commencé à comprendre la Torah (Merci le site du rabbinat francais de l'avoir traduite ! ).

Dans Béréchit il nous ait raconté l'histoire de Noé et si je ne me trompe pas, les mots d'H. après le déluge étaient à peu près "Je ne ferait plus déluge pour tuer les animaux et les hommes... Simplement parcequ'ils sont concus avec un défaut dans le coeur..." (C'est à peu près cela non ?)
Mais plus haut dans la Genese, il est écrit que H. à créé l'homme à son image...
La question qui m'empêche pas mal de dormir découle seule. Mais il m'affraie un peu de la posée...

Quelqu'un aurait-il une réponse à me proposer ?

Un grand merci d'avance,

J-S.S.

Jacques Kohn z''l
Mardi 15 juillet 2008 - 00:52

Il est écrit en substance : « Et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Berèchith 9, 11) ; « Et les eaux ne seront plus un déluge, pour détruire toute chair » (Berèchith 9, 15).

Quant à la phrase : « Simplement parce qu'ils sont conçus avec un défaut dans le cœur », elle ne figure nulle part dans ce contexte.

teilativi
Lundi 14 juillet 2008 - 23:00

Bonjour,

Voici une suite à la question 42939 sur l'histoire de Noé.
Je me suis rendu à la conclusion que mon interprétation d'un passage en particulier est erroné...
Que pouvez vous me dire de "Berechit"/"Noa"/ Chapitre 8/Verset21

Merci encore pour votre précieuse lumière.

Jacques Kohn z''l
Mardi 15 juillet 2008 - 07:11

Rachi : « Dès son enfance » – Le mot mine’ouraw (« dès son enfance » est écrit mine’araw, sans waw. Dès qu’il commence à se mouvoir (michénin’ar) pour sortir du ventre de sa mère, il accueille en lui le penchant au mal (Berèchith rabba 34, 10, Yerouchalmi Berakhoth 3, 5).

« Je ne recommencerai plus... je ne recommencerai plus... » – Deux fois. C’est un mode de serment, ainsi qu’il est écrit : « De même que j’ai juré que le déluge de Noé ne désolerait plus la terre... » (Isaïe 54, 9). Mais nous n’avons trouvé aucun serment ! C’est cette répétition qui constitue un serment, comme expliqué par les Sages dans la guemara (Chevou‘oth 36a).