Conversation 5460 - Le hallel a Yom Haatsmaout
shalom lecoulam
certaines communautes recitent le hallel le jour de yom aatsmaout, quel est la source de cette coutume?
Est ce une halaha ou un minhag?
en ce qui concerne ceux qui ont pris l'habitude de faire la braha du halell
que dire du principe "safek braha lacoula", car il semble qu il y est un doute vu que cet pratique n est pas recu dans toutes les communautes?
Enfin nous savons qu un minhag qui nest pas accepter par le peuple doit etre annullee et ce minhag ne semble pas etre accepter par le Rov.
Réponse mise à jour
Dire le Hallel le jour de Yom Haatzmaout n'est pas une coutume mais une obligation positive, c'est-à-dire une halakha léma'assé dont je vais exposer le fondement.
Je ne suis pas sûr de comprendre l'expression "ceux qui ont pris l'habitude de faire la bérakha du Hallel" ?
Le fait que certaines communautés ne pratiquent pas une mitzva ne transforme pas l'obligation de celle-ci en safeq.
Je ne connais aucune règle concernant l'annulation d'un minhag qui n'est pas "accepté par le peuple" et sauf erreur je ne connais pas de statistiques précises permettant d'affirmer que cette mitzva ne soit pas acceptée par la majorité des communautés juives de par le monde et en Eretz Israël.
Je vais répondre à la question en précisant que je devrai être succinct bien que le sujet permettrait de longs développements (y compris pour répondre de manière argumentée aux diverses objections connues). J'ajoute une bibliographie éclectique (oui, c'est en hébreu, comme la Thora d'ailleurs...) tant hilkhatique que conceptuelle, sur les questions, problèmes et perspectives de l'époque contemporaine avec le renouveau national du peuple d'Israël sur sa Terre et les significations qu'un tel renouveau peut avoir à la lumière de nos sources traditionnelles et des enseignements de nos maîtres.
En français, vous pouvez lire les textes de rav Yéhouda Askénazi (Manitou) zatzal, Ki Mitzion II, Moadim, pp. 253-260 et 261-264.
Cela dit, commençons pas le commencement.
1. traité Pessahim 117a
"Rabbi yitzhaq rapporte l'enseignement de Chmouel : le cantique (de la mer rouge) c'est Moïse et Israël qui l'ont dit lorsqu'ils sont montés de la mer ; et ce Hallel, qui l'a dit ? les prophètes qui étaient parmi eux ont institué pour Israël d'avoir à le dire pour toute situation historique et pour toute détresse qui ne survienne - et lorsqu'ils en sont délivrés ils le disent à propos de leur délivrance."
Et Rachi précise : comme c'est le cas de Hanouca.
Nous apprenons de là que le Hallel de Hanouca n'est pas une "innovation" des Hasmonéens, mais l'application d'une règle instituée par les premiers prophètes et cette règle s'applique en toute situation où le peuple est sauvé d'une menace pesant sur lui.
A propos de l'expression (début du Cantique de la Mer) Vayomrou lémor, le midrach (Chémot Rabba 23) explique : "Ils ont dit de dire ; nous dirons à nos fils et aux fils de nos fils qu'ils disent devant Toi un chant quand Tu auras fait pour eux des miracles."
Certains postulent que l'obligation de dire le Hallel est une mitzva de la Thora (1) et certains disent que dans le cas d'un sauvetage, pour les générations ultérieures, la mitzva est rabbinique (2). Mais les uns et les autres sont d'accord sur le fait que dire le Hallel est une obligation.
2. Méguilat Taanit chap. 9
"Pour quelle raison ont-ils décidé de dire le Hallel complet (ligmor ett haHallel) ? C'est qu'à chaque fois que Haqadoch Baroukh Hou sauve Israël, [les Juifs] viennent à Lui avec louanges (Hallel) et en chantant, selon ce qui est dit (Ezra 3) : Ils reprirent par Hallel et Hodou laChem ki tov, etc."
3. Pour références analogues et complémentaires sur l'obligation de dire Hallel et la gravité de ne pas le dire, Pessiqta Rabbati s/Hanouca, Chéiltoth de rav Ahaï Gaon 26, traité Sanhédrin 94a.
Et pour conclure : le grand rabbinat d'Israël sous la direction des grands-rabbins Hay Ouziel et Isaac Herzog zikhronam livrakha a institué l'obligation de dire Hallel à Yom Haatzmaout (sans bérakha), décision reconduite par les grands rabbins Chlomo Goren zatzal et yibadel léhayyim aroukim le rav Ovadia Yossef chlita (avec bérakha*), leur autorité étant fondée sur le devoir d'écouter "le Juge de ton temps" (Deut. 17, 8 ; Roch Hachana 25b) et sur le principe d'une décision prise par un "Tribunal important" (Beth Din hachouv).
Indépendamment de la signification proprement religieuse de l'événement du rétablissement d'une souveraineté juive sur Eretz Israël en 1948 (partielle) et 1967 (totale), dans les deux cas tout le Yichouv, c'est-à-dire le Klal Yisrael (3), était sous la menace d'une destruction imminente et totale et il a été sauvé par la grâce de Dieu. Ne pas dire le Hallel avec bérakha dans ces conditions serait une marque d'ingratitude sans pareille.
_______________
(1) Halakhot Guédolot, Assé 103-121, Loulav p. 352 de l'édition Hildsheimer ; Séfer Hayéréïm, § 242 ; Séfer Mitzvoth Qatane 146 ; Yessod Mora d'Abraham Ibn Ezra, 6ème portique, au nom de r. Bahya ; Zohar Haraqi'a du Rachbatz, 'assin 19 ; Maassé Nissim de rabbi Daniel Habavli, 1 ; Hatam Soffer Orah Hayyim 191, 208 Yoré Déa 233.
(2) Maïmonide, Séfer Hamitzvoth, Chorech 1 ; Nahmanide, notes, ibid. ; Natziv de Volozhyn s/Chéiltoth 26:1, selon qui l'obligation de la Thora porte seulement sur le moment où le miracle a eu lieu.
(3) Sur le fait que si la majorité écrasante des Juifs du monde habitent hors de la terre d'Israël et qu'il n'y a en Israël qu'un minyane de 10 personnes, ce sont ces 10 personnes qui constituent le Klal Israël, tous les autres n'étant qu'une masse d'individus, voir Maïmonide, Séfer Hamitzvoth, Mitzvat Qiddouch ha'Hodech.
* En ce qui concerne l'avis du rav Ovadia Yossef, la question de la bérakha est liée davantage à sa position générale qu'on ne dit pas la bérakha du Hallel à Roch Hodech et Hol Hamoed Pessah, position contestée pour les Séfaradim (voir à ce sujet l'étude détaillée du rav Eliahou Zini ainsi que les études du rav Cherki citées dans la bibliographie.)
______________
Orientation bibliographique (loin d'être exhaustive)
- 'Assé lékha rav, du rav Hayyim David Halévy, tome 1, questions sur la nature de l'Etat, la Guéoula et l'époque contemporaine ; tome 4, page 53 : l'histoire comme fondement de la foi en général et comme fondement de la foi dans le commencement de la Délivrance ; page 95 : rassemblement des exilés et Délivrance complète.
- Baroukh Mar'hiv Gad - KéLavi Chakhen, collectif, à la mémoire de Gad Ezra, Hachem yiqom damo, tombé pour la défense du Peuple et de sa Terre en sanctifiant le Nom. Hallel béyom Haatzmaout, harav Yaaqov Ariel, pp. 298-308 ; La signification religieuse de l'Etat d'Israël, rav Yéhouda Amital, pp. 309-315 ; A propos du Hallel le soir de Yom Haatzmaout (à l'entrée de la fête), rav Oury Cherki, pp. 353-375.
- Chééloth outchouvot BéOhala chel Thora, harav Yaaqov Ariel, vol. II, p.268 ; IV, p. 178.
- Chééloth outchouvot Chéilat Chélomo, harav Chlomo Aviner, VI, 70.
- Chééloth outchouvot Hayyim Chéal, du rav Hayyim Yossef David Azoulay ('Hida) II, 11.
- Chééloth outchouvot Qol Mévasser du rav Méchoullam Rothe, §21.
- 'Etz Erez, I, harav Eliahou Rahamim Zini (à propos de l'obligation de la bérakha du Hallel chez les séfaradim à Roch Hodech et Hol Hamoed Pessa'h.
- Hamédina Hayéhoudit, harav Yaaqov Mochè Bergman - Questions et réponses sur la nature de l'Etat d'Israël et les temps contemporains.
- Hassidour ha'hadach véhachalem létfiloth..., Morénou harav Tzvi Yéhouda Hacohen Kook zatzal, p. 114. Sur l'obligation de dire Hallel avec bérakha à Yom Haatzmaout.
- Hatéqoufa Haguédola, rav Ménahem Kacher zatzal - suivi de Qol Hator, l'enseignement du Gaon de Vilna sur les étapes de la Guéoula rapporté par ses disciples.
- Hatam Soffer s/Ora'h Hayyim 191.
- Pirqé Me'hqar Léyom Haatzmaout, Aaron Ahrend.
- Sefat Emet (rabbi de Gour) s/Hanouca.
- Sidour téfila Beit Méloukha (prières de Yom Haatzmaout et Yom Yérouchalayim) du rav Oury Cherki, pp. 175 à 215.
- Thorat Hamédina, harav Chélomo Goren, zatzal, Harav Harachi LéIsrael, p. 465.
- Tznif Méloukha, harav Mochè Tzvi Néria, en particulier pp. 112-120.
- Yech Choalim, harav Zalman Baroukh Mélamed, p. 20.
- Yisrael Bimédinato, receueil de textes du rav Mochè Tzvi Néria zatzal, rassemblés sous la direction du rav Réouven Haas, en particulier pp. 131-183.
- Zeh Hayom assa Hachem, harav Chaoul Yisraéli zatzal.
J'ai lu la réponse 5460 mais un élément manque: on sait qu'il y a obligation à réciter le Hallel, mais complet ou abrégé?
L'habitude est de dire le Hallel complet.
Toutefois en ce qui concerne la bénédiction, les avis sont partagés, certains pensent qu'il faut m^me faire la bénédiction et se basent sur la Guemara citée par le Rav Simsovic. D'autre ne sont pas allés si loin. En particulier, dans leurs décisions, les Grands Ravbbins d'Israël Harav Herzog et Harav Ouziel n'avaient institué que la lecture du Hallel sans Berakha. C'est aussi l'opinion du Rav Ovadia Yossef.
Bonne fête de Yom Haatsmaout.
Je souhaiterais savoir quelles sont les différents avis des rabbanims suivant les différents courants sur la question de lire le Hallèl avec brakha pour Yom Haatsmaout.
Quelle est la position du (ou des) grand(s) rabin(nims) d'Israel.
Merci
De nombreuses réponses ont été données l'année dernière à ce sujet... veuillez vous y reporter, merci.
kvod harav
dans votre reponse14214 au sujet du hallel a yom haatsmaout je n ai pas tres bien compris l opinion de rav ovadia yossef
pouvez me dire si selon lui faut il faire la berakha et si oui quelle en est la reference
merci d avance
Voyez pour la discussion à ce sujet Yabia Omer VI, Orah Hayyim 41
chalom rav
concernant la récitation du hallel à yom haatsmaout. Je comprends qu'il est bon de le réciter mais comment peut-t-on dire la bra'ha sur le hallel alors que:
1er) On ne peut imposer de faire la brakha sur le hallel (qui concerne un miracle) qui si ce miracle concerne toute la communauté d'Israel et non une partie.
2eme) La brakha du hallel est une takanat hakhamim qui a été imposé dans des circonstances particulières et donc comment peut on instituer une brakha que les hakhamim de l'époque de la guemara n‘ont pas imposé? Il faudrait regrouper un sanhédrin aussi nombreux et aussi hakham que celui de l‘époque pour être métaken une brakha!
3eme) Le miracle en tant que tel ne s‘est pas produit le jour meme de yom haatsmaout mais avant, lorsque au niveau des votes de l‘onu pour la création de l‘État, il y n‘y avait qu‘une seule voie qui départageait. Si c‘est ainsi on aurait du faire le hallel un autre jour!
4eme) Si la raison est que l'on loue D... pour nous avoir sauvé lors des diffférentes guerres de l‘Indépendance, on aurait également dû faire le hallel plus tard ?
5ème) Etant donnée que la question de savoir s‘il faut faire la brakha dépend d‘une ma‘hlokét haa‘haronim et que dans un tel cas, on dit toujours safék bra‘hot léakél meme dans le cas où il n'y a qu‘un myout qui disent qu'il ne faut pas faire la bra‘ha, d'après cela on ne devrait pas faire de bra‘ha sur le hallel ! De plus, les bra‘hot ne sont pas méakévot et on peut toujours s‘acquiter d‘une mitsva sans faire la brakha.
Ainsi, j‘aimerais donc comprendre pourquoi, malgré ces différentes questions, certains rabbanim considérent qu‘il faille faire la brakha sur le hallel à yom haatsmaout?
Merci et Hag Saméa'h
1. La création de l'État d'Israël après 2000 ans d‘exil et malgré la Choah est un miracle d‘une envergure universelle qui concerne tout le peuple d‘Israël.
2. Ce n‘est pas du tout une taqanat hakhamim mais une taqanat néviim. Les circonstances prévues par cette taqana correspondent exactement à celles de Yom Haatsmaout. La bérakha n‘est donc pas ici une taqana nouvelle mais l‘application d‘une taqana ancienne.
3. C‘est précisément le jour de la Déclaration de l‘Indépendance puisque c‘est ce jour-là exactement que s‘est réalisé pour notre génération "yétsia méavdouth lehérout ouméaféla léor gadol" qui compte et non une quelconque décision de l‘Onu.
4. Ce n‘est pas du tout - comme à à Hanoucca d'ailleurs - sur la victoire militaire que nous disons le Hallel (bien qu'elles soient aussi impliquées, comme pour Hanoucca dans le 'al hanissim - massarta guiborim béyad halachim vérabim béyad méatim...) mais sur la fin de la Galouth et le commencement de la Guéoula.
5. a. Voir Yabia Omer V, 16:7 qui explique que le principe que vous évoquez n‘est pas du tout clairement établi.
b. Le principe de safeq bérakha léhaqel ne s‘applique pas dans le cas d‘un minhag. La bérakha du Hallel a été établie par un "beith dîn hachouv" (le grand rabbinat d‘sraël qui a aussi, soit dit en passant le statut de "hachofeth chèbeyamèkha" (Roch Hachana 25b). Ce Hallel a donc au moins les prérogatives de minhag vatiq institué par une ordonnance rabbinique. Et nos communautés ainsi que celles des séfaradim d'Afrique du Nord suivent en cela la psiqa de Rabbénou Tam de faire la bérakha sur les minhaguim, comme Hallel à Roch Hodech.
c. Ce Hallel avec bérakha a été institué par ordonnance rabbinique et le principe de safeq bérakha léhaqel (qui est deRabbane) ne peut pas être opposé à une ordonnance rabbinique mettant en jeu l'honneur de la Thora et de ses maîtres qui est déOrayta.
Hag Saméa‘h lékhol beit Yisrael
(Voir Kountras Ba Orekh à la fin du sidour Beit Méloukha du rav Oury Cherki)
Chalom Rav
Merci pour votre réponse claire à ma question 15630.
En espèrant bientot vous retrouver en Israel.
Kol Touv
Baroukh haba
chalom
a une precedente reponse a une personne vous avez dit qu'il etait permis de faire le hallel a yom hatsmaout mais il faut savoir que la plus grande partie des dignitaires religieux(achk ou seph) linterdisent
nous ne sommes pas antisioniste mais il ne faut pas feter des fetes crées par des groupe non religieux
les premiers pionniers et kibboutzim(respect sur eux) n'etait pas des gens croyants mais avaient comme ideologiede rendre athée israel( herzl dans son journal incite a la conversion au christianisme traite de nombreuses fois les juifs ne fai pas la brit a ses enfants poussent les pretres a convertir....)
de meme pour jabotinski(et oui) begin...
je ne suis ni antisioniste ni anti haredi mais n'approuve pas le fait de faire le hallel a yom atsmaout faire une fete certe mais pas de hallel
de plus vous dites qu'il faut se raser pour yom hatsmaout donc transresser un interdit sur une chose qui n'est ecrit nul part dans la torah
ce qui est asour.
j'ai demandé ou me suis renseigné sur les avis de grand rav et il me semble que tous sont daccord sur le fait de ne pas dire le hallel
avec tout le respect que je vous doit sachez que je suis ni contre l'etat d'israel ni contre le service militaire....tant que cela ne nuit pas a la religion
bonne fetes a toute l'equipe
1) Personne ne pense qu'il est "permis" de faire le hallel a yom haatsmaout. Les rabanim qui le preconisent disent que sa lecture est obligatoire.
2) Pour etablir ce que pense "la plus grande partie des dignitaires religieux", il faudrait d'abord s'entendre sur les criteres definissant "un dignitaire religieux", puis compter les uns et les autres afin de degager l'opinion de la plus grande partie. N'ayant malheureusement plus de Sanhedrin, la tache s'avere impossible et votre affirmation est donc gratuite. Vous auriez du ecrire: "la plus grande partie des dignitaires religieux que je connais/frequente/respecte pense que..."
3) L'institution de la celebration religieuse de yom haatsmaout n'est pas due a des groupes non religieux, mais au beth din du grand rabbinat d'israel ayant a sa tete les Rabbanim Ouziel et Hertzog et, plus tard, les rabbanim Goren et Ovadia Yossef, pour ne citer qu'eux.
4) L'ideologie de tel ou tel dirigeant sioniste ou pionnier ne change rien a ce qui vient d'etre ecrit au paragraphe precedent et est donc hors sujet. Ceci dit et uniquement pour ne pas laisser passer sur ce site des allegations ausi graves sans reaction, je vous renvoie a l'excellent livre tres documente de M. Weisz sur Theodore Herzl ("Herzl, une relecture"). Vous y apprendrez tout ce que vos accusations peuvent avoir d'inexact et meme d'insultant pour le fondateur du sionisme politique.
5) On doit en effet se raser en l'honneur des jours de fete et par consequent de yom haatsmaout. Ceci dit, pour la coupe de cheveux qui, elle, ne s'effectue pas tous les jours, il est preferable de s'y prendre a l'avance (voir, par exemple, la reponse 5947 du Rav Botchko),
6) Le fait que, d'apres vos recherches, il vous semble que "tous (les avis des grands rav) sont d'accord sur le fait de ne pas dire le hallel", en apprend davantage sur la qualite et l'intensite des recherches effectuees que sur le sujet lui-meme.
Hag sameah et cordial chalom
Suite de la 46842.
J'aimerais revenir sur un point du Rav Simsovic.
Dans le livre Ich Matsliah, reprenant les coutumes tunisiennes, plus precisemment de la ville de Djerba, il est ecrit qu'a Roch Hodech (sauf Tevet) en Israel on ne dit pas de berakha, sans doute la raison est du safek de berakha pour le halel court. Il est precise qu'a l'etranger certaines communautes le font.
Par consequent on voit que le fait de ne pas dire de berakha pour le Halel existe, meme chez les sefaradim.
Pour Yom Haatsmaout, le Yalkout Yosef precise qu'il est preferable de ne pas dire la berakha.
Merci pour vos precisions quant au minhag tunisien.
La question de la berah'a sur le hallel a Yom Haatsmaout n'est pas directement liee a la question du hallel de Rosh Hodesh: ils n'appartiennent pas a la meme "categorie" de Hallel.