Conversation 5959 - Garder les lieux a risque le chabbat
je ne comprends pas pourquoi les gens qui font de la sécurité devant les lieux juifs ( synagogues,écoles,ambassades etc..) ont le droit, pendant le chabath et les fêtes, de porter ( quand cela est interdit), de porter un talkie-walkie et de l'utiliser etc... on m'a déjà dit que cela était pour la sécurité mais puisque ce n'est pas obligé...
Qu'entendez-vous par "ce n'est pas obligé" ? et qui décide si c'est "obligé" ou pas ?
je complete ma question 5959 en vous répondant que ce n'est pas obligé dans le sens ce n'est pas comme "une obligation de le faire"je sais que ce n'est pas moi qui décide si c'est obligé ou pas mais je veux dire par là ( excusez moi de m'être mal exprimée!!) que c'est du bénévolat et que c'est les jeunes qui font la sécurité qui le choisissent eux mêmes..bef , ma question est : est ce que tous les pechés qu'ils font sont considérés comme des averoth?
merci pour cette réponse déjà donné
Chavouah tov!
Ce n'est pas encore suffisamment clair. Le fait que ce soit bénévole ou salarié ne change rien au fait que si la sécurité l'exige, garder les lieux à risque est une obligation.
A partir de là, il y a un certain nombre de choses permises et d'autres non en fonction de la situation. Normalement, c'est un rabbin local connaissant parfaitement les données du problème qui doit instruire les personnes concernées de ce qu'elles peuvent ou doivent faire selon le degré d'urgence ou de gravité.
Dans mon lexique, "péché" que je n'aime pas utiliser et "avéroth" sont des quasi synonymes. Je ne peux répondre que par une lapalissade : si c'est permis, ce n'est pas une avéra, si c'est défendu, c'est défendu. Par exemple, si une ronde peut être efficacement effectuée à pied, on ne peut pas la faire en moto ou en voiture. S'il faut utiliser une torche électrique la nuit, on n'a pas le droit de l'allumer et de l'éteindre à volonté sans nécessité, et quand il y a nécessité il y a aussi des règles concernant la manière de procéder.
Ces problèmes sont analogues à celui par exemple des gardes médicales qui exigent certaines opérations immédiatement indispensables et d'autres qui tiennent à l'administration et qui peuvent être soit repoussées soit réalisées d'une manière permise, bien que non conforme au règlement, etc. Et en situation de crise, il faut utiliser son propre jugement.