Conversation 11677 - Quand ne pas repondre au kadich?
Bonsoir, j'aimerais savoir si je peux répondre Amen à un Kaddich par exemple alors que je suis en train de faire chema ou la Amida,
merci d'avance
Kol touv
Pour la amida, voir réponse 11683.
Pour le Chema:
1. Lorsqu'on fait Qrat Chema en son temps, pendant qu'on prononce Chema Yisrael... et Baroukh Chem kévod..., on ne s'interrompt jamais d'aucune façon pour quoi que ce soit. (Ch. A. Orah Hayyim 66:1 et Michna Broura note 12). De même entre Ani Hachem Elokékhem et Emet Véyatsiv.
Il est possible que celui qui fait Qriat Chema après la 3ème heure du jour doive s'interrompte (Téfila Ké"hilkhata 11:64 note 124)
2. Pendant la Qriat Chema elle-même et ses bénédictions, on s'interrompt "entre les paragraphes" pour répondre Barekhou, Qaddich, Qédoucha, Modim dérabbanane pour dire seulement les premiers mots Modim anahnou lakh; les Achkénazim répondent "Amen" suite à la bérakha HaEl haQadoch à la fin de la Qédoucha et à Choméa Téfila, mais pas les Séfaradim) ; pour le détail des bénédictions auxquelles les Achkénazim répondent mais pas les Séfaradim (qui ne répondent jamais), voir Téfila Kéhilkhata 11:64,5 note 131.
[entre les paragraphes signifie : entre le Qaddich et Barkhou, entre Yotser Haméorot et Ahava rabba, entre béAmo Yisrael béAhava et Chema, entre la fin du 1er parag et le début du 2ème, la fin du 2ème et le début du 3ème. Entre Ani Hachem Eloqékhem et Emet on ne doit pas s'interrompre et c'est même plus grave que de s'interrompre au milieu d'un paragraphe. De même, entre Emet et véYatsiv selon certains)]
3. Au milieu d'un paragraphe on s'interromps pour répondre Barekhou, Qaddich Qédoucha, Modim et "Amen" suite à la bérakha HaEl haQadoch et à Choméa Téfila
Le rav Sonnenfeld (chout Chlomo Hayyim 49) considère que s'interrompre est une obligation et non un droit. Le Michna Béroura (65:4) recommande de continuer à lire les versets du Chema entre les répons au Qaddich ou à la Qédoucha.
Si nous sommes en pleine amida et que nous faisons pas minha avec l'office,doit-on s'arreter tout de meme pour repondre au kaddish.Merci beaucoup pour tout.
kol a kavod pour votre site
Non. Vous n'avez pas le droit de vous interrompre pour répondre. Vous devez attendre en silence la fin du qaddich et vous associer en pensée à ce que dit le chalia'h tsibour et aux répons du tsibour, puis continuer la téfila (Ch. A. Orah Hayyim 104, 7), depuis Amen yehé chemé raba... jusqu'à ce que le chalia'h tsibour ait finit de dire "yitbara'h" ( Michna Broura note 27).
Pour divers décisionnaires, cela n'est valable que s'il s'agit d'un chalia'h tsibour professionnel qui prononce distinctement et sait diriger ses intentions de prière (kavanoth) pour acquitter la communauté de ses obligations. Mais si on est loin du chalia'h tsibour ou qu'il ne prononce pas distinctement (Kaf HaHayyim 104, 36) ou qu'il s'agit d'un fidèle qui fait fonction d'officiant, on n'est pas tenu de s'interrompre pour écouter et s'associer en pensée aux répons. (Yabia Omer VI, 15)
Je n'ai pas bien compris ce que signifie "ne pas faire minha avec l'office" mais ça ne change rien à la réponse.